animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

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VOUS SOUVENEZ-VOUS MESDAMES ?


 

 

Pour certaines d’entre nous c’est encore d’actualité, mais pour d’autres dont je fais partie c’est bien rangé dans les souvenirs, mais quels souvenirs ?????

 

 

 

Rappelez-vous, mise sur votre trente et un, maquillée comme une reine, un doux parfum flottant autour de vous, vous n’étiez arrivée, ni trop tôt ni trop tard, aviez choisi une place ni trop en retrait ni trop en vue mais toutefois assez près de l’orchestre et vous écoutiez, les yeux à demi fermés, votre pied scandant doucement cette musique enchantée qui allait vous faire vibrer toute la soirée.

 

 

Le serveur que vous connaissiez bien vous avait apporté votre boisson favorite et avant de repartir vers d’autres tables, vous avait adressé un sourire complice comme pour vous dire qu’il vous trouvait jolie.

 

 

C’est alors qu’un homme élégamment vêtu s’inclinait devant vous et vous invitait à partager avec lui quelques mesures d’un tango argentin.          

 

 

 

Que ce passait-il ensuite ? c’était à chaque fois différent ; il arrivait parfois que votre cavalier maladroit vous martyrise les pieds, s’excusant à chaque fois mais recommençant de plus belle et vous n’aviez hâte alors que d’une chose, que l’orchestre fasse une pose pour pouvoir remercier votre partenaire et retourner vous asseoir.

 

 

Mais lorsque vous aviez la chance d’avoir trouvé chaussure à votre pied, la magie de la musique opérait et tout votre corps était transporté voluptueusement vers un monde qui n’était fait que de sensualité. Vous ne dansiez plus, vous voliez, et votre cavalier vous entrainait vers un monde qui n’était fait que pour vous deux et qui allait durer….. le temps d’une danse.

 

 

 

 

Revenue dans ce monde qui vous paraissait maintenant si laid, vous n’attendiez qu’une chose, que votre bel inconnu revienne vous inviter et sans en avoir l’air vous le cherchiez des yeux et vous sentiez la panique vous gagner en vous apercevant qu’il n’était nulle part jusqu’au moment où une main vous touchait l’épaule et sans même vous retourner vous vous leviez sachant que c’était lui .

 

 

 

Aux petites heures du matin, vous quittiez cet endroit de rêves fourbue mais heureuse, la tête dans les étoiles. Certaines  fois, vous saviez que dans quelques heures  votre cavalier vous appellerait et que vous pourriez ainsi entendre le son de sa voix, et convenir d’un rendez-vous pour découvrir enfin qui était cet homme qui avait su vous plaire, sans un mot ou presque.

 

 

 

Ce que vous alliez découvrir alors serait-il aussi beau que ce que vous saviez déjà ?  ….. ceci est une autre histoire.



05/03/2011
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