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ORIGINE

Le mot « carte » vient du latin « charta = feuille de papier » mais il s’agit d’un emprunt ancien et latinisé du grec « kartès  = papyrus »

La Perse et l’Inde seraient à l’origine des jeux de cartes, repris par les arabes.La chine elle aussi  en avait mais tellement différentes qu’il est peu probable qu’elles aient une parenté avec les européennes.

En Europe elles  apparaissent à la fin du XIVème siècle.

Elles ont tout de suite un succès foudroyant car elles sont belles, fabriquées à la main par des artistes, rehaussées d’or fin et donc réservées à une élite  fortunée. D’ailleurs l’église s’inquiète de cet engouement et de nombreux édits en interdisent l’usage.

PROBABILITE ET CHANCE

Elle intervient dans des proportions variées mais elle est toujours plus ou moins présente.

Dans la théorie des probabilités, on dit que deux adversaires de même niveau ne peuvent pas être départagés su un grand nombre de parties. Par contre, l’un d’eux peut prendre le dessus sur quelques parties d’affilée

Ce qui revient à dire qu’en cas de perte, la malchance n’intervient que très peu et c’est le niveau du vainqueur qui fait la différence car un bon joueur, s’il doit connaitre tous les mécanismes du jeux, doit aussi avoir une bonne mémoire des cartes déjà tombées, ce qui va lui permettre de savoir quelles sont celles qui risquent de sortir.

Mais hélas, un très bon joueur n’a que très peu de chance fasse à un tricheur car si le premier connait les probabilités, le deuxième les maitrise.

Les tricheries interviennent au moment du mélange, de la coupe, de la donne. A cela s’ajoute des accessoires tels que miroir pour regarder la première ou la dernière carte du paquet, le changeur qui est un mécanisme qui permet au tricheur d’échanger une carte de sa main contre une préparée d’avance (ce mécanisme est déclenché par un mouvement de la jambe), les jeux marqués : grattage du dos des cartes, encoches, cartes biseautées, dans certains cas un complice  etc….

CARTES DETOURNEES

Jusqu’au XIXème siècle le papier est rare, les cartes vont donc avoir une seconde vie car leur dos est blanc.Au gré des besoins, elles se transformeront en mots doux, certificats de mariage, carte de visite, reconnaissances de dettes, ordres d’incarcération……et la révolution française les a même utilisées comme monnaie.

Certaines ayant pu être sauvées on a retrouvé des notes de Molière, Napoléon ou Rousseau ainsi que des listes d’invités de Louis XVI.

Le tarot est né lui, en Italie au XVème siècle mais c’est au XVIIème siècle qu’il prend son nom. Il se répand dans toute l’Europe.

Le tarot divinatoire voit le jour en France au milieu du XVIIIème siècle. Les méthodes de divinations sont basées sur les théories de Court de Gébelin mais au XIXème siècle une nouvelle philosophie tournée vers l’occultisme nait avec Eliphas Lévi et c’est Paul Christian qui inventa les termes de lames et d’arcanes.