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Lorsque j’ai eu internet et que j’ai commencé à  naviguer deci, delà, ma souris m’a amenée tout doucement vers les sites qui parlaient d’animaux. Or ceux-ci sont, depuis de nombreuses années,  ma joie mais aussi mon tourment et ma peine.

Au début je découvrais dans mon quartier, des petites choses rampantes de quelques semaines, aveugles pour la plupart, couvertes de tiques et de puces, de la gale dans les oreilles, des plaies mal fermées qui suppuraient et comme elles ne mangeaient pas à leur faim et que ce qu’elles trouvaient provenait des poubelles, les infections redoublaient de plus belles.

Heureusement pour moi, très vite je suis devenue volontaire et famille d’accueil et grâce à cela j’ai été en contact avec beaucoup de vétérinaires qui répondaient à mes questions et elles étaient à ce point nombreuses, que je suis devenue, sinon « docteur es quatre pattes », du moins une assistante zélée.

C’est ainsi que j’ai appris :

- à faire des piqures,

-nettoyer et soigner des plaies suppurantes,

-retirer les fils après une opération,

-nettoyer les yeux et savoir quelles gouttes et/ou pommade appliquer selon les différents cas.

-utiliser les médicaments de base qu’il s’agisse de champignons, parasites, fièvres, infections diverses, diarrhées, constipation, vomissements.

Bien m’en à pris de m’intéresser de près à tous ces soins car quand je me suis retrouvée seule devant un problème, mon petit savoir m’a bien souvent permis de sauver de nombreux chats d‘une mort certaine et ce gratuitement.

Si je raconte tout cela, ce n’est pas pour me vanter mais pour dire à tous ceux et celles qui s’occupent de boules de poils et qui bien souvent n’ont pas les moyens de payer de nombreuses visites chez les vétérinaires qu’il est possible d’en savoir assez pour soulager, voire même guérir un grand nombre de  ces mal -aimés sans pour autant faire de longues années d’études.

Dans mon pays, la plupart des vétérinaires sont des gouffres financiers prenant des honoraires qui empêchent la plupart des amoureux des animaux de soigner ceux qu’ils ont pris sous leur aile mais malgré tout, il suffit d’en trouver un qui « aime » et qui accepte de transmettre son savoir gratuitement ; c’est la grande chance que j’ai eue.

Je ne sais pas si en France il en est de même mais je souhaite faire savoir à chacun et chacune qu’on peut dans bien des cas donner les premiers soins sans passe par les mains d’un « diplomé », il suffit simplement d’avoir chez soi quelques médicaments de base, de noter leurs propriétés, de savoir quand, combien  et comment les donner.

Je suis à la disposition de toute personne qui le demanderait pour  transmettre ce que je sais.