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UNE VIE DE FEMME - 38 ème partie

 

2008 année de rupture. Pourtant elle avait bien commencé ; j’avais retrouvé deux vieilles copines perdues de vue depuis des années, Linda et Yvonne, je me gavais d’informations, de recherches sur le web et pour la première fois, j’avais la quasi certitude de ne pas mourir idiote.

 

Linda qui avait les coordonnées de mon fils ainé lui avait téléphoné, lui avait appris que j’avais internet et lui avait demandé s’il acceptait d’échanger avec moi, de temps en temps quelques petits mots et il avait dit oui.

 

Guy, mon ex mari est décédé fin juin d’un cancer de la langue qui avait récidivé. C’est Alex qui s’est occupé de tout : de l’enterrement (incinératon), du déménagement, des quelques meubles de son père afin de libérér les lieux, moment très difficile pour lui car c’était la première fois qu’il était confronté à la mort.

 

Un peu avant la mort de son père Alexandre m’avait fait savoir que j’aurais droit à une partie de sa pension, n’étant pas remariée, puis un peu plus tard il m’avait demandé si je pensais pouvoir renoncer à la dite pension au profit de Nelly, la seconde épouse.

 

Guy et Nelly ont divorcé en  2004. Nelly n’avait jamais été une personne très équilibrée;  très nerveuse, semblant toujours en colère, elle a, en vieillissant, accentué ses tendances et le divorce n’a surement pas arrangé les choses. Toujours est-il qu’après la séparation, elle a commencé à divaguer, à dilapider l’argent qu’elle avait reçu en partage, pour être retrouvée dans la rue, hagarde ayant tout perdu.

 

Hospitalisée en psychiatrie un certain temps, elle a fini par en sortir pour aller vivre auprès de sa sœur qui est devenue sa tutrice. Bien sûr, elle a tout perdu ; elle a été aidée par les services sociaux, à reçu un petit studio, vit du RMI alors qu’elle menait grande vie du temps de sa splendeur.

 

Sans réfléchir j’ai répondu à Alex que j’étais prête à renoncer à ce qui me revenait mais quand j’en ai parlé à mes différentes amies, je me suis fais remonter les bretelles : « comment ! tu vas donner ce qui te reviens à une personne qui non seulement t’a pris ton mari mais en plus a mené la grande vie, et a tout perdu par sa faute, qu’a-t-elle fait pour toi ne serait-ce qu’une fois ?  qu’essayes tu de prouver, que tu es bonne ? tu es conne oui !!! »

 

Mes amies étaient tellement unanimes que je me suis demandée effectivement pourquoi j’avais donné mon accord alors que j’aurais dû au moins réfléchir.

 

Des mois ont passé, je n’ai toujours rien touché car la procédure est longue, les fonctionnaires sont surchargés de travail c’est bien connu ! mais effectivement, si je touche quelque chose, je le garderai pour moi quitte à le donner à une œuvre quelconque. Mais je me suis aussi demandé comment mon fils avait-t-il pu formuler une telle demande, voulait-il annoncer une bonne nouvelle à son père avant sa mort ? s’est-il senti investi de la mission de patriarche ?

Je n’en sais rien, par contre ce que je sais c’est qu’il ne porte pas particulièrement dans son cœur la dame Nelly alors ? on ne comprend plus bien là non plus mais à quel moment a-t-on compris quelque chose dans cette histoire ?

 

Et là, les choses vont s’accélérer. Mon fils m’envoie par mail les différents documents à remplir pour la « reversion de pension »mais comme il me manque  pas mal de renseignements et que de l’étranger c’est assez difficile de les obtenir, s’engage entre nous une correspondance « emailique » ; au début je reçois une réponse mais il s’avève quelle est incomplète alors j’écris de nouveau, pas de réponse, nouvel essai : rien ; je  m’adresse à Linda qui en 1 heure me trouve les renseignements désirés et je m’aperçois qu’une fois de plus mon fils a « décroché » le sujet ne l’intéresse déjà plus et il est passé à autre chose de bien plus intéressant qu’un père mort et qu’une mère lointaine et vieillissante. Et là, la colère va, pour la dernière fois se manifester en moi.

 

Je n’accepte plus la situation telle qu’elle est et je veux y mettre fin une bonne fois pour toutes : ou bien mon fils comprend qu’il exagère et fait amende honorable, ou bien il s’entête et là c’est simple : je romps les ponts ; je veux continuer de vivre et mourir en paix.

 

Je commence par écrire sur mon blog un texte qui reflète mon état d’esprit du moment et en continuant j’écris un e-mail à mon fils que je lui envoie à la première occasion.

 

22/08

TELEX POUR MON FILS ALEXANDRE   : écrit le vendredi 15/08/2008 
Alexandre,

Je suis fatiguée d’attendre tes réponses,
Je suis fatiguée de te relancer
Je suis fatiguée de douter de toi. 

J’ai donc pris la décision de t’annoncer que cet e-mail sera le dernier du genre, je ne prendrai plus l’initiative de t’écrire.  Par contre, je répondrai TOUJOURS à ceux que tu m’enverras donc, si tu m’adresses du courrier et que tu ne reçois pas de réponse ou de confirmation de moi, dans de brefs délais, tu pourras commencer à te demander si j’ai bien reçu ce que tu m’as envoyé et à toi alors de m’adresser,ou non, une copie du courriel auquel je n’ai pas répondu,   

DETESTANT PLUS QUE TOUT LE DOUTE, ET POUR ETRE BIEN SUR QUE CECI  TE PARVIENDRA D’UNE FACON OU D’UNE AUTRE : 

1)      je t’envoie ce courrier à ton adresse e-mail de ton bureau

2)    je t’envoie ce courrier à ton adresse personnelle,

3)    je t’envoie ce courrier sur l’ordinateur de ta fille,

4)    j’envoie une copie de celui-ci à Linda à qui je ne cache rien,

5)    j’envoie une copie de celui-ci à Yvonne qui elle aussi sait tout,

6)    je le passe sur mon blog même si je sais que tu ne t’y rends jamais

7)    Je voulais envoyer également une copie à Nicolas Sarkosy au cas où, Mais comme il est encore plus occupé que toi, je m’abstiens. 

P.S.- j’ AVAIS UN FILS QUI S’ APPELAIT ALEXANDRE
C’ ETAIT UN FILS MERVEILLEUX JUSQU ‘A CE QU’ IL SE MARIE ET QUE SON EPOUSE COUPE LES PONTS ENTRE NOUS CAR POSSESSIVE DE FACON MALADIVE, ELLE NE POUVAIT PAS SUPPORTER MA PRESENCE, MEME DE LOIN,              

ET CE FILS QUI AIMAIT TANT SA MERE A LAISSE  FAIRE.                                   

DEPUIS, C’ EST DEVENU UN MONSIEUR TRES IMPORTANT QUI SE CONSACRE UNIQUEMENT A SA CARRIERE ET A SA REUSSITE, ET LE PROGRAMME ETANT TRES CHARGE, (60h DE TRAVAIL PAR SEMAINE), IL NE RESTE PAS BEAUCOUP DE PLACE POUR LES SENTIMENTS .DANS CES CONDITIONS, CEUX QU IL EPROUVE POUR SON ENTOURAGE PROCHE NE PEUVENT  ETRE QUE DE PIETRE QUALITE.                                                       

J’ ESPERE QU’ IL REALISERA , AVANT QU’ IL NE SOIT TROP TARD, QUE CETTE FACON DE VIVRE ET D’ AIMER NE CONDUIT A RIEN SI CE N EST QU’ A FINIR SA VIE SEUL COMME UN CON  . . .

IL Y EN A DEJA EU UN COMME CA  DANS LA  FAMILLE , CELA NE SUFFIT PAS ?

 


 

 

 

 



09/10/2012
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