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Dans une épicerie. un petit garçon, d'ossature delicate, pauvrement vetu, mais propre, regarde avec envie un panier de fèves vertes fraichement cueillies.

Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon discutent :

- «Hello Barry, comment vas-tu aujourd'hui?»

- «Hello M.Miller, ça va bien merci, j'étais juste en train d'admirer vos fèves qui ont l’air très bonnes

-« Elles sont bonnes Barry. Comment va ta mère?

- Elle va de mieux en mieux.

- « Puis-je faire quelque chose pour toi?

- « Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves.

-« Voudrais-tu en rapporter à  la maison ?

- « Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer. »

 -« Et bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves?

-« Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici.

- « C'est une vraie? Laisse-moi la voir. » dit M. Miller

- « Voici, elle est de qualité.»

- « Oui, je peux voir ca. Hmm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi?»

-« pas rouge vif mais une presque pareil »

 -Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à  la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge » lui dit M.Miller.»

- « Bien sur M.Miller.Merci.»

Madame Miller, qui était tout près nous dit avec un sourire «   Il y a 2 autres garçons comme

lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires.

Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre. Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin. »

Plusieurs années passent, et Monsieur Miller vient de décéder A ses funérailles beaucoup de monde dont trois jeunes hommes bien coiffés en habits noirs et chemises blanches qui s’approchent de Madame Miller, l’embrassent sur la joue et lui parle à l’oreille puis s’inclinant devant le cercueil , chacun touche la main du défunt pour un dernier adieu et repart très ému.

C’est alors que Madame Miler soulevant la main de son mari découvrit trois magnifiques billes d’un rouge flamboyant. Les trois jeunes gens étaient venus payer leur dette.

La moralité de cette histoire est qu’on ne se souviendra pas de nous par nos paroles mais par nos actions

CE N'EST PAS CE QUE TU RECOLTES, MAIS CE QUE TU SEMES QUI DIT QUEL GENRE DE VIE TU AS VECUE