UNE PETITE FILLE ORDINAIRE

C’est le 12 juin 1929 que naissait à Francfort sur le Main, une petite fille nommée Anne.

Pour fuir les persécutions croissantes des nazis, sa famille émigre aux Pays-Bas en 1933.

Anne est une petite fille comme les autres rêvant de cinéma et de journalisme.

C’est le 12 juin 1942, le jour de ses 13 ans qu’elle entreprend l’écriture d’un journal dans lequel elle livre sa vision sur la seconde guerre mondiale.

Après deux ans de réclusion totale, c’est le 4 août 1944 que la famille est dénoncée, arrêtée et déportée à Auschwitz ou Anne et sa sœur sont séparées de leurs parents puis transférées au camp de Bergen-Belsen.

Quelques semaines seulement avant la fin de la guerre, La petite Anne meurt du typhus, elle a 15 ans.

C’est une amie de la famille Miep Gies qui trouve le fameux cahier à carreaux rouges et blancs. Le père d’Anne, seul survivant des camps, va mettre des mois avant de trouver le courage de lire les textes de sa fille puis de les faire publier.

D’une maturité et d’une lucidité extraordinaires pour une enfant de cet âge, cette œuvre a été reprise maintes fois, suscitant des films et des pièces, des biographies, des thèses et des adaptations de tous genres.

Lorsqu’on lit le « journal d’Anne Frank » on ressent au cœur une plaie vive : le souvenir plus présent que jamais du génocide juif.

Mémorial à Bergen-Belsen