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En 1832, elle a déjà 28 ans et un passé plus que rocambolesque. Fille d’un officier et d’une fille d’un pauvre cabaretier elle nait le premier juillet 1804. Ses deux parents ont eu chacun des enfants naturels, sa grand-mère paternelle était elle-même enfant naturel du maréchal de Saxe, vainqueur de Fontenoy et d’une actrice de passage. Quant au Maréchal de Saxe, il était le fils naturel de Frédéric Auguste 1^er le Fort et de la comtesse Aurore de Königsmarck.

Donc comme lignée de batard, on ne peut pas faire mieux.

Amandine, Aurore Lucie, passe une enfance heureuse au château de Nohant et à 18 ans elle épouse le baron du devant ;  elle aura deux enfants, une fille et un garçon, dont le père semble être un jeune noble des environs de Nohant.

Passionnée et exhubérante, elle aime choquer et ne se gêne pas pour fumer le cigare et s’habiller en homme en public.

Néanmoins, pour pouvoir publier ses écrits ave le plus de succès possible elle prend le pseudonyme masculin de George Sand, ce qui n’est pas sans rappeler Jules Sandeau, l’amant avec qui elle commence à écrire.

Le 2 mai 1832, la critique littéraire salue la sortie de son roman, intitulé « Indiana » tiré à 750 exemplaires qui dresse une critique de la vie bourgeoise sous le règne de Louis-Philippe.

Si elle avait vécu à notre époque, elle aurait fait le bonheur de la presse à scandale car grâce à ses engagements politiques, elle rencontrera des hommes influents qui seront tous ou presque ses amants. : Alfred de Musset, Piétro Pagello, Franz Liszt, Chopin et Alexandre Manceau.

Après les journées révolutionnaires de 1848 elle se retire dans son château, dans cette campagne berrichonne qui lui a fourni la matière de ses meilleurs romans : La mare au diable (1843) François le Champ (1847) la petite Fadette (1849)

Elle meurt dans la sérénité, le 8 juin 1876 ayant créé un personnage inédit : la femme libérée.