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Tant bien que mal, on arrive au bon roi Dagobert, fils de Clotaire II et de Bertrade, né en 600 et mort en 639.

Chez les Mérovingiens, on assassine aussi très bien qu’il s’agisse de réunifier le royaume ou d’ asseoir le pouvoir.

Caribet, le frère de Dagobert meurt par un heureux hasard en 631 ce qui lui permet d’annexer ses terres

Une fois devenu  maitre du royaume il sait bien qu’il ne peut pas gouverner seul, il va donc s’entourer de conseillers, des aristocrates, à qui il apprend l’art de gouverner pour ensuite les renvoyer dans leur région avec une charge épiscopale.

Son ministre Eloi exercera une charge d’officier de chancellerie avant de devenir évêque de Noyon.et même sil n’est pas particulièrement pieux, il sait que les prêtres représentent une force aussi importante que celle des armes, surtout que le peuple est de plus en plus croyant et que poussent ici et là, de nombreuses églises et abbayes.

Coureur de jupon certes, il est aussi un mécène, protecteur des arts, amoureux du beau, comblant de dons la basilique de Saint-Denis dans laquelle il sera d’ailleurs inhumé.

Il va régner 10 ans, aura un pouvoir absolu, laissera un souvenir embelli par la comparaison avec ses médiocres successeurs. Malheureusement les choses vont se gâter à partir de 632 car des héritiers non directs de Chilpéric, vraisemblablement des batards qui s’étaient enfuis à l’approche des troupes du roi, ont fait alliance avec les gascons et ils reprennent dans un sanglante bataille la presque totalité du royaume d’Aquitaine ne laissant à Dagobert qu’une petite portion de terre au sud de la Loire.

Le prestige personnel de Dagobert fut tel malgré tout qu’aucun roi franc ne l’égalera avant l’avènement de Pépin le Bref.