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REVISONS NOTRE HISTOIRE - 3EME PARTIE

 

 

 

Et puis le siècle des barbares arrive ;  en 275 l’empereur Probus repousse les germains avancés très profondément en Gaule laissant derrière eux ruines et désert coupant même les arbres fruitiers. L’empereur Julien, quatre vingt ans plus tard, leur imposera un tribut pour « réparation » des destructions auxquelles ils se sont livrés.

 

 

 

 

Mais pendant ce temps là, l’empire s’affaiblit et se consume dans l’anarchie alors que les invasions se font plus nombreuses venant heureusement de groupes eux aussi  divisés ainsi la Gaule fut nettoyée des Vandales par les Goths et les francs et Aétius, au Vème siècle vainquit le « fléau de Dieu », le roi des Huns aux champs Catalauniques en 451.

 

 

C’est donc à cette époque qu’apparait pour la première fois un peuple qui donnera son nom à notre pays. Les Francs étaient établis depuis de nombreuses années le long de la Meuse et du Rhin et ils servaient, comme beaucoup d’autres barbares, dans les armées romaines. Mais ils sont remarqués par leur ardeur à la guerre et de plus ils se tiennent sur des points stratégiques d’où on domine notre pays ainsi que les routes d’invasion par lesquelles on arrive à Paris. De plus, ils n’étaient pas chrétiens ce qui va les servir. Au moment ou l’empire d’Occident disparait, les Francs établis dans le pays rhénans et belges ne sont que de rudes guerriers et leur gouvernement est militaire.

 

 

 

 

De bonne heure, la Gaule est devenue chrétienne, elle a eu ses martyrs et aussi ses hérétiques qui furent combattus avec beaucoup d’ardeur, Saint Irénée mais surtout Saint Hilaire luttent contre une hérésie très grande : l’arianisme et les barbares déjà installés en Gaule s’y étaient convertis; Lorsque les Francs arrivent il y a une place à prendre et l’église comprend que ces barbares peuvent être attirés dans la vraie croyance.

 

L’empire romain lui, agonise et en mourant il laisse une très grande confusion, il n’y a plus d’autorité qui tombe alors entre les mains de ceux qui possèdent l’ascendant moral : les évêques.

 

 

 

 

L’idée du clergé fut donc d’obtenir que l’autorité fut chrétienne et orthodoxe et deux hommes d’une grand intelligence Clovis et L’archevêque de Reims, saint Rémi vont s’y employer.et leur succès vint en partie  de l’angoisse, de la terreur de l’avenir qui s’étaient emparées des populations depuis que Rome et sa puissante protection manquait.

 



20/04/2011
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