Monspessulanus, ville d'avenir
Le 26 novembre 985, le comte Bernard de Melgueil donne au chevalier Guilhem, en échange de sa bravoure et de son dévouement, un territoire et ses héritiers feront des bourgades héritées une ville fortifiée qui deviendra la ville de Montpellier.
Son nouveau nom est sujet à discussion car on la nomme tout d’abord « Monspessulanus » (le mont pelé) ou encore « le mont de la colline » ; certains voudraient l’appeler « le mont des Pucelles » ou encore « des trois vierges » mais le « mont du Pastel » semble être le nom où déjà quelques chaumières étaient précédemment implantées.
Située entre l’Italie et l’Espagne, près aussi du chemin de Saint Jacques de Compostelle, elle devient très vite une ville marchande et d’affaires où fleurissent doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs.
La ville est cosmopolite donc très favorable aux affaires et s’y côtoient Chrétiens, Sarrazins, Arabes, Juifs et Italiens. L’arrivée massive de pèlerins provoque aussi l’extension d’institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes, chassés d’Espagne, sont à l’origine de ce que sera la future école de médecine dont la renommée était déjà internationale dès la fin du XIIIème siècle.
Véritable démocratie populaire en 1204 les consuls, principaux administrateurs, sont élus par le peuple et parmi le peuple. Cette même période voit le mariage de Marie de Montpellier, fille de Guilhem VII avec Pierre II roi d’Argon et la domination espagnole durera jusqu’en 1349, date à laquelle la ville sera vendue au roi de France pour la somme de 120.000 écus d’or.
L’autorité des Valois correspond à une période de misère, de crises et de décadence et on ressent les effets de la guerre de cent ans amoindrie par la venue du grand argentier de Charles VII : Jacques Cœur.
L’université toutefois conservera son prestige qui sera sauvegardé par Rabelais, Rondelet, Nostradamus, Griffi.
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