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La vie difficile des paysans

Installés dans de petits villages entourés de jardins clos, ils habitent de modestes maisons en bois ou en boue séchée avec un toit de chaume. Très souvent une seule pièce mal éclairée par des petites fenêtres sans vitres, fermées avec des volets de bois le soir.

Le sol est en terre battue, le mobilier très simple se compose de coffres, quelques bancs, un lit à paillasse.

La nourriture ne varie guère. Le porc tué au début de l’hiver est conservé dans le sel et  agrémente les jours de fêtes baptêmes ou mariages et le reste du temps, ils mangent des soupes de légumes, des galettes, des bouillies de seigle ou d’orge ou encore du pain qui lui est consommé à raison d’un Kg par jour étant la nourriture principale.

A l’extérieur on aperçoit les champs  où paissent les troupeaux, puis plus loin la forêt..

Mais lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises et que les récoltes deviennent insuffisantes, les paysans incapables de payer leurs redevances et de subvenir à leurs besoins souffrent de la disette et parfois de la famine et affaiblis par une mauvaise alimentation et aussi un manque d’hygiène, beaucoup d’entre eux meurent de maladies.

L'entraide villageoise, les nombreuses fêtes, les veillées durant les longues soirées d'hiver où l'on se retrouve parfois entre voisins, permettent de supporter la dureté de l'existence.