LES JEUX AU MOYEN-AGE
Le jeu de dés existait déjà au Moyen-âge et à brisé bien des fortunes Les fabricants de ce petit objet qui portait plusieurs noms dont celui de« madame » s’appelaient des « deiciers »et il sortait de leurs doigts agiles des petits cubes en toutes matières : os, corne, bois argile ou cire pour les plus modestes et ivoire, or, argent, pierre et pâte de verre pour les plus huppés.
Du fait de leur petitesse il était facile de les tronquer soit pour qu’ils ne soient plus cubiques, soit par ajout de matière, soit encore légèrement creusés.
Ce jeu pris une telle ampleur que l’église intervint pour l’interdire mais rien n’y fit la passion qu’il engendrait et qui provoquait de nombreuses altercations parfois très grâves se poursuivit tout au long de cette période.
Le jeu de la choule :
Il s’agit là d’un jeu d’appropriation ou de défense territoriale qui se joue sur un grand espace comme par exemple la place de l’église ou encore à la limite de deux villages et nécessite de nombreux participants. Il s’agit pour eux d’un jeu qui consistait à mettre un ballon dans le camp de l’adversaire. IL semble être l’ancêtre du football, né des contestations concernant la propriété du sol ou encore du droit d’usage nombreuses à cette époque et qui ponctuaient la vie quotidienne.
Les enfants des villes étaient beaucoup plus libres qu’aujourd’hui et s’adonnaient à de nombreux jeux de plein air :se baigner, pêcher, patiner en hiver, courir en bande, jouer aux billes ou au cerceau fabriqué avec un cercle de tonneau tandis que le ballon était fait avec une vessie de porc.
Les jours de marché sont riches en distractions pour les petites têtes brunes ou blondes grâce aux spectacles de marionnettes, les funambules,les bonimenteurs, les acrobates, les montreurs d’animaux sans oublier les fêtes royales, les adoubements où les jeunes seigneurs sont sacrés chevaliers par centaines.
Les fêtes religieuses ne sont pas de reste à cette époque d’ailleurs la participation est pour beaucoup un moyen de renouveler l’adhésion à la foi et d’affirmer la cohésion et l’identité d’une ville.
Lors des fêtes données en l’honneur des rois, les enfants participent de façon active à des tournois burlesques, à des courses qui succèdent souvent aux concours de lutte ou de tir et aux courses à pied des prostituées municipales et toute la galerie de s’amuser.
Enfin il y eut aussi le premier concours de poésie.le 3 Mai 1324. Les concurrents, trouvères troubadours et ménestrels devaient s’exprimer en langue d’ « oc »Les organisateurs de ce concours offraient une violette d’or et les bourgeois de la ville de Toulouse y ajoutaient un souci d’argent et une églantine d’or et en 1515 ce concours prend le nom de « compagnie des jeux floraux »
N’oublions pas non plus les tournois qui furent interdits par Catherine de Médicis en 1559 après que le roi de France Henri II eut l’œil transpercé par la lance du comte de Montgomery et en mourut après 10 jours de souffrance
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 73 autres membres