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Pendant la deuxième guerre mondiale, elle demanda à aller travailler dans le ghetto de Varsovie comme plombier, serrurier.

Elle avait une raison particulière de le faire car elle connaissait les plans d’extermination des nazis envers les juifs.

Elle a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule, ainsi qu’un grand sac pour les plus grands.

Elle avait aussi un grand chien qu’elle avait entraîné à aboyer quand les soldats allemands la contrôlaient à l’entrée et à la sortie du ghetto.

Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui en fait couvrait le bruit éventuel que les enfants pouvaient faire.

Elle a sauvé 2.500 enfants en les cachant ainsi, elle  a été arrêtée le 20 octobre 1943, les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent.

 Malgré cela Elle garda tous les noms des enfants qu’elle avait fait sortir du ghetto, noms qu’elle avait mis dans une jarre en verre enterrée derrière un arbre dans le fond de son jardin.

Après la guerre, elle essaya de localiser les parents qui avaient pu survivre afin de réunir les familles.

La plupart ayant été gazés, les enfants ainsi sauvés avaient été placés dans des familles d’accueil ou encore avaient été adoptés.

Ce texte est un hommage posthume à Iréna Sendler  née le 15 février 1910 à Varsovie, et décédée le 12 mai 2008 à Varsovie.

Mais il a aussi été écrit en souvenir des 20 millions de russes, 10 millions de chrétiens et autres, des 6 millions de juifs et des 1900 prêtres massacrés, assassinés, brûlés, humiliés.

Des monstres tels que les nazis, mais sous d’autres noms, existent toujours et n’attendent qu’un signe pour recommencer.

Promettons de ne jamais les laisser faire !