animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

Avec Staline, le tableau change car il ne s’embarrasse pas de scrupules. C’est un animal, un félin qui a beaucoup de succès avec les femmes qui résistent difficilement à son charme, sa force et son culot. Amours violentes et dramatiques accompagnées souvent de la mort provocant là aussi les larmes.

Il se marie tout d’abord dans la clandestinité avec une jolie brunette Ekaterina Svanidze le 15 juillet 1906 alors qu’il est gangster pour le compte des Bolcheviks et les fonds récoltés servent la cause révolutionnaire.

Un an plus tard, sa femme attrape le typhus et en meurt et il murmurera à ses obsèques :  « je n’ai pas su la rendre heureuse » alors qu’elle était la seule à adoucir son cœur de pierre et il le prouvera quand lors des grandes purges, sa belle-fille qu’il connait bien,  sera exécutée avec son consentement.

Porté au pouvoir en 1917, il épouse en novembre 1920 Nadia Allilouyev, fille d’un couple d’ami. Un enfant nait 5 mois plus tard mais Nadia entre dans une lente dépression et rien ne semble pouvoir l’en sortir. Staline renoue alors avec ses démons : alcoolisme et femmes se conduisant en despote à la maison obligeant Nadia à le quitter avec ses deux enfants mais harcelée par son mari elle rentre à Moscou et se réfugie dans la religion.

Le 8 novembre 1932 apprenant une nouvelle infidélité de Staline, elle se tire une balle en plein cœur.

 6 ans après, Il s’éprend de sa belle-sœur Génia dont le mari va mourir brutalement d’une crise cardiaque au travail.Elle est cultivée, brillante, racée, et même si elle accepte une amitié complice, elle repousse ses avances, alors Staline se venge et en 1947 elle est déportée. Libérée ensuite elle est déclarée folle.

Il finira sa vie avec sa vieille gouvernante Valentina Istomina, une femme du peuple simple, énergique pour qui l’important est l’entretien de son linge qu’elle repasse avec art  ce qui plait tant à Staline qui aime ouvrir ses placards devant ses visiteurs pour en faire admirer le parfait alignement.  Sans doute des souvenirs d’enfance auprès d’une mère simple qui l’a toujours chéri plus que tout.