LE PROGRES CHEZ LES PAYSANS DU MOYEN-AGE
C’est du XIème au XIVème siècle que les campagnes changent. Moulins à eau et à vent permettent de moudre le grains plus vite ; les outils autrefois en bois sont maintenant en métal, la charrue donne un meilleur labour que l’araire ou la houe, ouvrant des sillons plus profonds et soulevant mieux la terre, aérant ainsi mieux le sol et permettant d’enlever les mauvaises herbes.
Malheureusement cette charrue nécessite un attelage et par conséquent seuls les paysans riches peuvent se l’offrir devenant ainsi les « laboureurs »
Les chevaux eux aussi apprécient le collier d’épaule bien mieux que le précédent qui les étranglait.
Enfin une meilleure utilisation des sols s’organise : divisé en trois, un tiers du sol est laissé en jachère ,un autre tiers est planté de blé en hiver, semé en Octobre et sur le dernier tiers, poussent des céréales semées au printemps telles que,l’avoine et l’orge. Cette nouvelle technique compense en partie le manque d’engrais car le bétail hélas trop rare fournit peu de fumier.
Le climat lui aussi s’améliore augmentant les rendements agricoles. Au XIIIème siècle, un grain mis en terre produit quatre grains contre deux au IXème siècle.
Mieux outillés, plus nombreux, les paysans se lancent à la conquête de nouvelles terres, ils assèchent les marais, défrichent les espaces boisés en bordure des clairières, créent de nouveaux villages, le progrès est en marche.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 73 autres membres