animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

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LE PEUPLE CHAT - ONE VOICE - 2EME PARTIE

INTRODUCTION –

 

 

 

 

 

 

Pour ceux d’entre nous qui les aiment, la récompense est grande car il n’existe aucun autre animal avec lequel il soit plus facile ni plus ensorcelant d’assouvir un désir quasi universel à travers toute l’histoire de l’humanité : franchir la barrière entre les espèces.

 

Le peuple chat accompagne l’homme depuis des millénaires. Dans nos sociétés, il est à la fois le compagnon à quatre pattes préféré et celui que l’on maltraite, que l’on abandonne, que l’on chasse….. et qui se retrouve à la rue, totalement désemparé.

 

Aujourd’hui encore, le chat pâtit de la méconnaissance des hommes et de nombres de préjugés.

Qui est-il ? Quel est son monde ? comment expliquer ses comportements ?

 

En répondant à ces questions, ce petit livre se propose de faire découvrir la réalité du peuple chat, sa vraie nature, à la fois simple et complexe, pour mieux le rencontrer, le comprendre et nouer avec lui une relation respectueuse, paisible et durable.

 

Bienvenue chez le « peuple chat ! »

 

*toutes les exergues sont extraites du livre de Jeffrey Moussaieff Masson « les neuf vies émotionnelles du chat » - à la découverte de l’âme féline – (édition Albin Michel, 2003)

 

 

 

 

 

 

 

1ère partie : DU DESERT AFRICAIN AU FOYER DES HUMAINS

 

* …….descendant d’un ancêtre totalement sauvage et inapprochable, terriblement craint à juste titre, par les humains, le chat de maison, le chat de compagnie, notre chat, a été capable en un clin d’œil, au cours de son évolution, de nouer avec nous les liens les plus profonds et les plus mystérieux qui aient jamais existé entre un animal et un humain.

 

Apparu sur terre il y a 30 millions d’années environ, le chat accompagne l’homme depuis 4.000 ans, tantôt idolâtré, tantôt diabolisé.

 

Les félidés, grands ou petits ont tous un comportement de prédateurs carnivores, habitués à parcourir de vastes espaces, steppes ou savanes riches en proies. IL est bon de se souvenir que ce « chat sauvage » fut pendant des millions d’années des animaux totalement solitaires qu’ils n’avaient de contacts qu’avec leur mère au cours des premières semaines de leur existence et de temps à autre avec des partenaires sexuels. Cette caractéristique est déterminante dans leur comportement et explique en grande partie leur façon d’appréhender le monde qui les entoure et de s’y comporter.

 

 

 

 

 

 

Notre chat domestique descend, lui, du chat sauvage d’Afrique appelé « chat ganté » moins craintif et plus sociable que les autres il a évolué tant sur le plan physique que psychologique pour vivre auprès des humains. Plus petit, aux couleurs variées, il développe son langage, le miaulement pour mieux communiquer avec nous.

 

Même s’il aime notre compagnie, il n’a pas renié pour autant ses racines sauvages et tel un patrimoine génétique a conservé son besoin d’espace et de liberté, son indépendance, sa curiosité, sa capacité à se débrouiller seul s’il le faut, son instinct de prédateur. Son aptitude à chasser les petits rongeurs attirés par les récoltes de céréales des premières civilisations sédentaires, l’amène à fréquenter les hommes et leur maison. 

 

 

 

 

 

Le chat est alors vénéré dans les civilisations égyptienne et romaine, mais au moyen-âge il est diabolisé à cause de ses yeux qui réfléchissent la lumière et qui voient la nuit et de son regard qui soutient sans ciller celui des hommes. On le dit compagnon des sorcières, il symbolise la femme forcément « sournoise  séductrice et tentatrice »  il devient synonyme de malheur et à ce titre il est chassé, tué, brulé vif…… 

 

Sa sournoiserie, sa fourberie, son infidélité, son absence d’émotion, voire ses pouvoirs, sont encore de nos jours invoqués par ses détracteurs.

 

Tous les articles qui vont suivre tendent à prouver que le chat n’est pas à l’image de ce que notre mémoire collective propage. Le peuple chat cultive la joie de vivre et la liberté, il a l’esprit curieux et ouvert et pour lui l’instant présent doit être goûté intensément. Ne comptant que sur lui-même il n’attend rien des autres.

 

Finalement, l’homme peut beaucoup apprendre au contact du peuple chat, notamment sa « chagesse »

 

 

 

 

 

 

 

 

 



20/06/2011
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