LE MARCHEUR IMPENITENT
Il est né le 28 juin 1712 à Genève. Son père est un horloger calviniste qui l’abandonne aux soins d’un pasteur peu commode après la mort de sa mère.
Rêveur solitaire, il a 15 ans quand de retour d’une promenade à la campagne il trouve les portes de Genève closes. Alors plutôt que d’être battu par son maitre d’apprentissage, il part sur les routes chercher fortune.
En Savoie, un curé le convainc de se convertir au catholicisme et le place chez une jeune veuve de 28 ans, la baronne Louise de Warens. IL reçoit le baptême en avril 1728 et entre au service d’une riche aristocrate Mme de Vercellis en tant que secrétaire.
Il se rend ensuite un certain temps à Paris puis à Neuchâtel où il donne des leçons de musique. En 1731, il retrouve sa bienfaitrice Madame de Warens qu’il appelle « maman », elle devient sa maîtresse tout en poursuivant une liaison avec son valet Claude Anet.
En 1736, après quelques années de bonheur, il reprend la route. Se rendant à Genève pour y recevoir un petit héritage, il croise d’autres protectrices comme à Montpellier, Madame de Larnage, mère de dix enfants, qui parfait son éducation sexuelle.
Plus tard, à Lyon il devient précepteur des enfants du receveur général M. de Mably, puis il est un certain temps secrétaire d’ambassade à Venise.
En octobre 1743, à 32 ans il s’établit à Paris et se met en ménage avec une lavandière illettrée, Thérèse Levasseur. Elle lui aurait donné 5 enfants, tous abandonnés aux « enfants trouvés » (assistance publique de l’époque).
Timide, déclassé et dédaigneux des richesse matérielles, cet autodidacte fréquente malgré tout de brillants écrivains comme Diderot, Voltaire,Grimm, Rameau, Marivaux….dans les salons intellectuels de Paris sous Louis XV.
Il meurt le 2 juillet 1778 à l’âge de 66 ans.
Mais qui était donc cet homme, grand marcheur devant l’Eternel :
Il s’appelait tout simplement Jean-Jacques Rousseau
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