LE COUPLE AU MOYEN-AGE
C‘est à partir du IXème siècle que la monogamie s’impose petit à petit à l’ensemble de la société mais le consentement mutuel rencontre lui des oppositions comme celle de « réaliser un beau mariage » pour préserver et agrandir les richesses et les prestiges et
c’est aussi l’époque où les filles sont mariées très jeunes alors que les garçons se casent vers 25 ou 27 ans.
Le prêtre lui est le témoin du lien qui se noue plutôt qu’acteur car à cette époque la messe est encore exceptionnelle dans de nombreuses régions.Vers la fin du moyen-âge la bénédiction du lit, de la maison, des jeunes mariés et surtout de l’anneau nuptial feront de ce sacrement, un phénomène religieux.
L’arrivée d’un enfant étant considérée comme la concrétisation d’un bon mariage béni par D-ieu, on comprend que les enfants illégitimes ou nés hors mariage sont mal considérés et très souvent exclus des héritages. Il en va de même pour la stérilité qui est très mal vécue et les couples se demandent quelle faute ils ont bien pu commettre pour que D-ieu les punisse ainsi.
C’est alors que vont apparaitre ici et là des miracles après que des saints ou la vierge aient été implorés pour qu’un enfant arrive et perpétue ainsi le nom et la lignée.
Pourtant, il arrive que des parents tentent l’avortement voire même l’infanticide pour diverses raisons ce qui est très fortement réprouvé par l’église. Les moyens employés étaient très souvent à base de potions et d’herbe souvent inefficaces mais qui pouvaient valoir à leurs auteurs jusqu’à 7 ans de pénitence.qui variaient en fonction de l’âge du fœtus.
On considère néanmoins que les nourrissons étouffés par leur mère lors de leur sommeil dans le même lit ou encore ébouillantés sont morts beaucoup plus par imprudence qu’à la suite d’un acte volontaire.
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