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LAIDEUR GRANDIOSE ET FULGURANTE

 

Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau est né le 9 mars 1749 et décédé le 2 avril 1791, à l’âge de 42 ans. Il fut tour à tour révolutionnaire, écrivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique français.


Cinquième enfant d’une famille de noblesse provençale, il est décrit par Victor-Hugo comme étant « d’une laideur grandiose et fulgurante ».


Il est né avec un pied tordu, deux grandes dents et surtout une tête énorme ce qui fit dire qu’il était hydrocéphale et pour comble du tout, il avait également  la langue enchaînée par le filet ce qui fit dire à l’accoucheur à sa naissance, « il aura beaucoup de mal à s’exprimer ».


A l’âge de trois ans, il est défiguré par une petite vérole mal soignée et son enfance est marquée par la sévérité de son père qui ne l’aimait pas.


Il étudie à la faculté de droit d’Aix en Provence puis en 1768 est incorporé à un régiment ; il contracte des dettes ce qui décuple la colère de son père mais lui permet de gagner une réputation de libertinage, hélas emprunte de férocité et d’exaspération physique au lieu de la légèreté du libertinage à la mode et le monde ne le lui pardonnera pas.


Marié à Emilie, fille du puissant Marquis de Marignane ils eurent un fils mort en bas-âge.


Il perdit son procès de demande de séparation engagée par son épouse mais il reconnut bien volontiers le talent oratoire et la loyauté de Portalis, le défenseur de sa femme et par la suite, il le consulta même pour une affaire et lui demanda son appui lors de la campagne électorale de 1789.


Son père, pour le soustraire à ses créanciers, le fit enfermer plusieurs fois au fort de Vincennes puis exilé au château de Joux d’où il s’enfuira avec sa maitresse rencontrée lors  d'une des sorties autorisées.


En 1776 dans sa fuite, il publie son « essai sur le despotisme » dénonçant l’arbitraire du pouvoir royal. Condamné à mort par contumace, puis extradé et emprisonné au château de Vincennes de 1777 à 1780 il y écrivit des lettres publiées après sa mort sous le titre de « lettres à Sophie » chef d’œuvre de la littérature passionnée ainsi qu’un virulent libelle contre l’arbitraire de la justice de son temps.


Il meurt à Paris en avril 1791 pleuré par le peuple qui l’avait pris en grande affection. Son corps fut transporté au Panthéon où il y resta jusqu’au 12 septembre 1794, mais la découverte de l’armoire de fer en novembre 1792 révéla qu’il avait pris clandestinement contact avec le roi et  espérant être ministre de la monarchie constitutionnelle etavait même prodigué des conseils et donné des informations. La convention décida donc de retirer sa dépouille du Panthéon et de la remplacer par celle de Marat.


Ses restes furent alors inhumés de manière anonyme au cimetière de Clamart et ne furent jamais retrouvés, les cendres ayant été jetées dans les égouts.


QUELQUES CITATIONS TOUJOURS D ACTUALITE

 

 

« Il existe quelqu'un de pire que le bourreau, c'est son valet.  »


 

« Je ne connais que trois manières d'exister dans la société : il faut y être mendiant, voleur ou salarié.  »


 

« Le meilleur moyen de faire avorter la révolution, c'est de  trop demander.  »



23/06/2012
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