L’AFFAIRE DU PARATONNERRE
Cela se passe en 1780 à Saint Omer, Monsieur de Vissery de Bois-Valé, avocat, avait placé un paratonnerre sur le toit de sa maison ceci pour prouver que la foudre n’était pas, comme on le croyait alors une punition de D-ieu.
Mais c’était sans compter sur les voisins qui s’inquiètant de l’impiété notoire de ce bourgeois font circuler une pétition pour que soit retiré cet objet diabolique afin de ne pas provoquer la colère de D-ieu et quelques jours plus tard, les échevins donnent l’ordre de le retirer
Monsieur de Vissery ne l’entend pas de cette oreille et il porte l’affaire devant le conseil d’Artois (tribunal d’Arras)
C’est alors que le jeune Robespierre, avocat stagiaire, est chargé de plaider ce dossier préparé par son patron Maître Buissart qui a constitué une documentation importante venue d’Amérique sur les travaux de Franklin, qui prouvaient sans contestation possible que le paratonnerre détournait bien la charge électrique de la foudre.
Les gazettes de l’époque s’emparent alors de l’affaire, ridiculisant les échevins lorsque le procès est gagné.
Monsieur de Vissery pourra alors réinstaller son paratonnerre mais seulement pour un certain temps car les désordres provoqués par son succès l’obligent à le retirer une seconde fois pour apaiser les esprits.
l’obscurantisme de l’époque était alors difficile à combattre et même de nos jours il en reste encore quelque chose.
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