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Le gant est connu depuis l’antiquité comme le prouve le récit de Xénophon (IV siècle avant JC),décrivant les Perses qui dit-il non seulement se couvrent la tête et tout le corps mais aussi portent de longs vêtements qui descendent jusqu’aux  extrémités des doigts.

En Egypte, les peuples asservis paient une taxe aux pharaons sous forme de gants tandis que chez les Romains, ils servent aux travaux des champs et protègent du froid. Pour les gaulois, même si le gant protège, il sert aussi de parure.

Au moyen-âge, on porte les gants en diverses occasions : au travail, au combat et lors des parades. Il fait aussi partie du rituel du sacre des rois ainsi et est aussi un élément de l’habit du clergé devenant alors  un symbole d’autorité, de respect, de protocole et pendant longtemps, un accessoire uniquement masculin.

Puis il commence à se généraliser et en 1836 Charles VI en use 251 paires tandis que son épouse Isabeau de bavière, 35.

Il faudra attendre le XVIème siècle pour qu’il se féminise et deviendra de François 1^er et jusqu’ à la fin du XVIIème siècle un atour extrêmement onéreux qui se transforme en mitaine sous le règne de Louis XIV.

C’est l’impératrice Joséphine qui lance la mode du gant long retenu à la manche par un ruban qui laisse voir une infime partie du bras.

Ce n’est qu’à partir du second empire qu’il prend une taille normale épousant parfaitement la main et les doigts. Il est simple, fait de peau  de couleurs sobres.