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Les Grecs et les  Romains les connaissaient déjà et on raconte que l’Empereur Vitellius en mangeait jusqu’à 1.200 par jour.

L’huitre n’a pourtant rien de bien extraordinaire, accrochée au rocher qui l’a vu naître, elle ne voit pas, n’entend pas, ne sent pas, n’aime ni les grands froids ni les grandes chaleurs.

 Côté sexuel, une petite particularité : elle est hermaphrodite et selon son âge elle change de sexe ce qui pourrait expliquer pourquoi les hommes lui ont prêté des qualités aphrodisiaques  qui n’ont jamais été prouvées.

Au Moyen-Age, on la dégustait cuite, en civet ou en pâté . Aujourd’hui, un petit filet de citron pour prouver sa fraîcheur et le tour est joué.

Pourtant, elle fait partie des menus de réveillon : nature, en brochette, en gratin ou en soupe c’est à qui innovera pour épater les convives.