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« Beaucoup s’étonnent que par son autorité, son rayonnement, un grand Maître ne produise pas des effets miraculeux sur tous ceux qui l’approchent. Mais qu’est-ce qu’ils croient ? Un Maître ne peut pas rendre meilleurs ceux qui refusent de s’améliorer, car dans leur for intérieur, ils sont libres. On peut emprisonner quelqu’un, on peut le couper en morceaux, mais s’il ne le permet pas, on ne peut agir ni sur son cœur, ni sur son intellect.

Un Maître peut toujours donner des connaissances, ça c’est facile, mais il ne peut pas changer le caractère et le tempérament des humains. S’ils laissent dormir leur âme et leur esprit, s’ils n’ont pas d’autres besoins dans la vie que de se laisser guider par leurs instincts grossiers, sans se préoccuper des désordres et des malheurs qu’ils produisent autour d’eux, un Maître est impuissant. Il peut seulement chercher à leur faire entrevoir la beauté de ce monde dont ils sont pour le moment si éloignés, en espérant que, dans une prochaine existence, ils auront le désir de s’en rapprocher. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Si D-ieu intervenait dans chacune de nos mauvaises actions, il nous transformerait en statue de sel à chaque fois que nous n’obéissons pas, notre main serait paralysée à chaque fois que nous prendrions quelque chose qui ne nous appartient pas, nous ne pourrions plus parler après  chaque mensonge ou chaque mauvaise pensée etc….

Est-ce ce genre d’intervention que nous souhaitons de Sa part ?

Le monde est ce qu’il est parce que nous ne nous conduisons pas en tant qu’être humain digne de ce nom et que nous laissons nos bas instincts nous dominer.

Nous savons très bien faire la différence entre le bien et le mal et si nous choisissons ce dernier très souvent, nous ne pouvons que nous en prendre à nous-mêmes des crimes, des vols, des viols, des guerres que nous provoquons ou que nous laissons s’accomplir.

D-ieu n’y est pour rien et tout le temps que nous l’accuserons d’être injuste, ou encore de ne pas exister, rien ne changera puisque par cette pensée, nous refusons d’admettre que c’est nous les coupables. Yaël