LA NOTION DU BONHEUR
Vaste sujet qui a tellement de réponses qu’on pourrait dire qu’il n’y en a pas vraiment.
Certains sont heureux parce qu’ils ont de l’argent, une situation, appartiennent à un milieu social envié, ont réussi.
D’autres , les rêveurs, les utopistes, vivent de sensations passagères, artificielles qui s’évanouissent lorsqu’ils reviennent à la réalité ce qu’ils évitent de faire autant qu’ils le peuvent.
Les croyants placent le bonheur dans l’action qui consiste à s’occuper des autres, souvent en
s’oubliant eux-mêmes ou encore dans la prière et la communication cosmique.
Les philosophes, intellectuels, chercheurs en sont arrivés à la conclusion que le bonheur est une notion subjective et relative et c’est pour cela qu’ils préfèrent parler plutôt des différents moyens de l’atteindre et, disent -ils, il leur semble que cette démarche est liée à la capacité de chacun d’accepter ou de refuser la vie telle qu’elle est, à laquelle s’ajoute l’aptitude à régler les problèmes concrets et aussi en accédant à un degré élevé de réalisation de soi. De plus, ils ajoutent que le bonheur n’arrive pas tout seul car il exige un travail sur soi.
« En ce qui me concerne, je ne sais pas si cela s’appelle le bonheur mais j’aime la vie que j’ai, pourtant, mes enfants n’étant plus en contact avec moi j’en ai beaucoup souffert mais un jour j’ai décidé que n’ayant aucun pouvoir de changer les choses, je devais les accepter et continuer le mieux possible sur mon petit bonhomme de chemin.
En vieillissant, les organes se fatiguent et certains font un peu n’importe quoi mais ma grande chance c’est de vivre dans une partie du monde qui m’offre soins et médicaments de qualité donc mes problèmes se résument à des examens réguliers pour s’assurer que tout va bien. Quant à l’argent dépensé pour cela, je l’accepte et je le comprends.
Mon état d’esprit ? je le souhaite à tout le monde car je suis à ce point occupée à m’instruire, à connaître, à savoir que je n’ai pas le temps de m’intéresser à ce qui n’en vaut pas la peine.
Certains pourraient dire que je suis égoïste, que je juge et souvent sans gentillesse et tout cela est vrai parce que la vie m’a appris que ce n’est pas en s’appesantissant sur soi-même qu’on change les choses, que la langue de bois n’a jamais rien expliqué et que la diplomatie est souvent, trop souvent synonyme d’hypocrisie. De plus et c’est mon caractère qui veut ça, je déteste les pleurnicheuses et les menteuses.
Ma déception de la race humaine m’a permis de m’intéresser aux animaux et c’est avec eux que j’ai trouvé mon vrai bonheur, celui d’aimer sans crainte des êtres sans défense face à la cruauté gratuite de ce qui s’appelle « homme » et qui pour moi s’apparente à des monstres.
Combien de temps me reste-il-à vivre ? personne n’en sait rien, mais là encore, je ne veux
faire aucun calcul qui ne ferait que ternir ces moments qui me sont encore donnés mais une chose est certaine, non seulement je partirai le cœur léger mais j’espère que je serai consciente de ce moment et comme j’ai la chance d’être croyante, j’aurai une dernière curiosité à satisfaire : celle de rencontrer Celui en qui j’ai crû, Celui qui a toujours été à mes côtés et répondu à mes questions, Celui qui représente pour moi « LA VERITE »
Et votre bonheur à vous, comment le définissez vous ? de quoi est-il fait ?
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