LA MEDUSE
Nous sommes le 2 juillet 1816.Sur la route du Sénégal, un bateau de la Marine française s’échoue avec à son bord 395 personnes ; L’insuffisance du nombre de canots de sauvetage oblige l’équipage à se réfugier su un radeau de fortune mais comme les amarres sont coupées, il part à la dérive avec pour toute provision 75 livres de biscuits.
Douze jours plus tard, l’embarcation est découverte. Sur les 150 hommes et une femme au départ, il reste quinze passagers, les autres ayant été soit jetés à la mer soit mangés.
Cette tragédie inspirera le peintre Théodore Géricault qui l’immortalisera en 1819. Ce tableau"le radeau de la méduse",reflète le souci constant du peintre de la représentation du réel qu’il s’agisse de faits divers ou d’actes de la vie courante.
On retiendra aussi ses « monomanies » constituées de portraits d’aliénés qui attireront sur lui tour à tour louanges ou critiques.
Ses autres projets inachevés à sa mort traitaient de l’abolition de l’esclavage, de l’inquisition, de la traite des noirs.
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