LA FONTAINE DES DIEUX
Sur un magazine que je reçois assez souvent, j’ai trouvé un jeu: Il s’agissait,d’imaginer une petite histoire à partir d’une photo représentant une fontaine sur une place, entourée de gens, voici la mienne.
Chaque année le 30 décembre ils étaient fidèles au rendez -vous devant la fontaine des D-ieux car la légende prétendait qu’un jour elle révèlerait son secret mais depuis des années, les curieux en avaient été pour leurs frais.car il ne se passait rien.
A la foule déjà importante se joignaient les touristes qui ignoraient tout de l’histoire mais leur appareil numérique à la main ils photographiaient sous tous les angles les badauds, et comme eux, ils attendaient.
A 12 heures précises, la fontaine s’arrêta de déverser son eau claire et fraiche et un « oh » d’étonnement secoua l’assemblée.
Ceux qui étaient arrivés les premièrs eurent un mouvement de recul ce qui permis à la seconde rangée de passer en tête, la curiosité l’emportant sur la peur.
Comme rien de nouveau ne se produisait, les langues se délièrent, chacun y allant de sa petite histoire, les uns posant des questions, les autres étalant leur soi disant savoir. Quand tout à coup l’eau du bassin changea de couleur et se teinta en quelques secondes de rouge sang. C’est alors que tous reculèrent d’un pas, certains même s’enfuirent mais voyant qu’il ne se passait rien, d’autres, les plus curieux, se rapprochèrent et s’appuyèrent de nouveau contre la margelle de la fontaine.
Et ils attendirent persuadés que cette fois-ci, ils allaient savoir.
« Peut-être faudrait-il jeter quelques pièces dans cette eau murmura un des spectateurs, » « combien demanda un autre ? » le plus généreux sera surement récompensé » dit un troisième, « ou épargné » cria un quatrième et la foule jusque là tranquille fouilla dans poches et sacs, partout ou l’argent pouvait se trouver et commença à jeter une pluie de monnaie de toute sorte, et de toute valeur, chacun voulait être le plus généreux, mais personne ne se demandait comment les dieux reconnaitraient celui qui avait l’avait été vraiment »
Pas très loin de là, quelques employés de la voirie qui regardaient la scène jubilaient devant ce spectacle et se réjouissaient de la belle recette qu’ils auraient à se partager quand le calme serai revenu, « Comme chaque année dit l’un d’eux ils sont tous là, les idiots, les malins, les rêveurs, les avides, tous ceux qui se vantent de ne croire ni en D-ieu ni au diable, mais qui sont les premiers à gober n’importe quoi dès qu’il est question d’argent et de pouvoir».
Le 31 décembre, tous les employés, auteurs de cette farce, étaient réunis devant une table bien garnie et levaient leur verre à la bêtise humaine se jurant que l’année prochaine il touveraient un autre moyen de festoyer à peu de frais.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 73 autres membres