animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

LA FEMME COUGUAR

 

 

 

Une « COUGUAR » est une femme de quarante ans ou plus qui fréquente des hommes  beaucoup plus jeunes qu’elle. Ceux-ci sont appelés des « TOY BOYS » ou encore des « LIONCEAUX »

 

Ces femmes sont en général très indépendantes, aimant prendre des initiatives dans tous les domaines, faisant fi des préjugés et parfois même les provoquant.

 

Mais de quoi s’agit-il en réalité ?

-signe des temps ?

-évolution ?

-revanche sur les hommes ?

 

Des psychologues ont tranché et pris parti : d’après eux il s’agit d’une attitude en partie inconsciente d’associer chez la femme deux sortes d’amour : maternel et érotique (à la fois mère et amante)

J’ai eu l’opportunité (peut-être devrais-je dire la chance ?) de vivre ce genre d’aventure, une fois, et j’en garde un merveilleux souvenir car comme rien n’avait été voulu, (c‘est ce qui est beau qui a fait office de moteur à tel point que j’ai écrit à ce jeune homme une lettre qu’il n’a bien sûr jamais reçue).

 

 

 

 

 

 

A Simon, mon merveilleux souvenir,

 

 

Tu es l'enfant que l'on attendait plus, celui que l'on n'aurait jamais crû pouvoir tenir dans ses bras et pourtant tu es là, campé sur ton 1m,90, si beau, si fragile et déjà tellement homme.

Tu as 20 ans, j'en ai plus du double.

La première fois que tu m'as enlacée, nous nous trouvions sur une place publique, envahie de familles chargées d'enfants, de couples de tous âges, de touristes, de jeunes et.... j'ai eu honte. Il me semblait qu'il y a des limites à ne pas dépasser, des différences qu'il ne faut pas montrer, des amours qu'il ne faut pas vivre, c'est immoral, c'est amoral, c'est incestueux.

Toi qui ne m'a approchée que parce que je représente pour toi l'expérience, tu m'as expliqué que les gens qui se trouvaient là, n'étaient pas venus pour nous, mais pour eux, qu'ils ne nous voyaient pas, bien trop occupés par eux-mêmes et que si le plaisir que je ressentais d'être auprès de toi était égal à celui que tu éprouvais, les rares passants qui nous apercevraient, ne pourraient que nous envier.

Alors, je n'ai plus vu que toi; tes yeux bleus pleins de malice, tes cheveux frisés, blondis par le soleil, tes grandes jambes moulées dans ton pantalon impeccable et j'ai caché ma figure dans ta poitrine recouverte de muscles de soie.

Tu m'as pris la main et nous nous sommes élancés sur cette place, courant, bondissant, riant, sans savoir pourquoi. Déjà, nous étions heureux.

Dans mon grand lit aux draps bleus bordés de dentelle, la beauté et l'expérience faisaient connaissance mais qui de nous deux était le plus beau ? qui de nous deux savait le mieux ? ni toi ni moi ne pourrions répondre à cette question car tout était intimement lié, l'admiration était mutuelle, le désir intense, la joie partagée.

Tu m'as fait l'amour une première fois, puis l'acte terminé, tu es resté en moi longtemps, longtemps, me caressant encore, m'embrassant toujours comme seuls les bons amants savent le faire.  Puis je t'ai pris dans mes bras et tu as ronronné comme un petit chat. Tu étais alors l'enfant que tu n'as pas fini d'être et j'étais une mère attendrie.

Deux fois encore, nous nous sommes aimés, plus lentement mais toujours aussi tendrement et à chaque fois, nous avons été tour à tour, homme et femme, amants, mère, enfant.

Le lendemain matin, très tard, tu es parti rejoindre tes amis, ta vie et pendant 1 mois je n'ai plus entendu parler de toi.

Puis, sur cette même place où nous nous étions donné rendez-vous et où je passais par hasard, tu étais là, comme si tu m'attendais.

On t'avait volé ton sac et tous tes papiers. Tu avais perdu mon numéro de téléphone, tu ne te souvenais plus de mon adresse exacte, autant d'explications qui étaient inutiles puisque nous nous étions retrouvés.

Le week-end dernier tu étais avec moi, le même qu'il y a peu, je n'avais donc pas rêvé.

Perdras-tu à nouveau tes papiers ? oublieras-tu à nouveau mon adresse ? je ne le crois pas, je ne le veux pas et à toi, je ne dirai merci que lorsque je serai sûre que nos chemins se sont définitivement séparés.

 

 





21/07/2011
1 Poster un commentaire
Ces blogs de Nature pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 73 autres membres