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La plus vieille des fêtes foraines remonte à l’année 957 sous le roi Lothaire . On y trouvait des étals de pain d'épice et de pâtisserie ,quelques petits commerces d'objets de fantaisie et des saltimbanques ou teneurs de jeux.

 Elle se nommait alors  “foire au pain d’épice”.

D’où lui vient ce nom ? le 13 octobre 1131, le fils du roi Louis le Gros qui circulait dans le faubourg Sait Antoine, fut chargé par un troupeau de porcs qui récuraient les caniveaux. Désarçonné, le cavalier chuta et se brisa les reins.

Par ordonnance, Louis Le gros interdit alors aux pourceaux de se promener dans les rues de Paris exception faite pour ceux qui appartenaient  aux disciples de Saint Antoine, à la condition qu’ils accrochent une clochette aux gorets pour signaler leur présence.

Pour remercier de cette faveur, les moine-boulangers donnèrent la forme d’un cochon au pain d’épice qu’ils fabriquaient et vendaient à cette occasion.

Cette modeste foire commerciale, improvisée chaque année et qui se tenait près de l’Abbaye de Saint Antoine, a cessé après la démolition de cette construction lors de la révolution.

Elle revint sur la scène en 1805 mais le commerce ne constituait plus l’essentiel de son activité. Les marchands et les saltimbanques occupaient une partie du faubourg Saint Antoine  et s'étendaient  jusqu’à la place de Reuilly et de Montreuil (futur Place de la Nation)