L' IMAGINATION AU SERVICE DU MAL
Sans votre passeport, carte d’identité, carte consulaire, vous êtes un célèbre inconnu, mais que se passe-t-il quand on vous vole ces sésames et que deviennent-ils ?
En 2010 on relevait 213.000 infractions liées à la criminalité identitaire dont la plus fréquente est de prendre l’identité d’une personne qui n’existe pas, fraude utilisée par les organisations criminelles et qui représente environ 50 % de la totalité des infractions.
Ensuite vient l‘usurpation d’identité c'est-à-dire, prendre l’identité d’une personne vivante et représente environ 30% des cas. Celle-ci touche surtout les personnes d’origine étrangère, anciens émigrés naturalisés français dont les casiers judiciaires sont vierges etles pièces sont revendues à l’étranger pour le prix de 5.000 euros environ. Le contrôle aux frontières est très aléatoire puisque qu’il n’y a pas de contrôle électronique.
Arrive alors la substitution d’identité soit 20% des cas. Les personnes sont en même temps complices et auteurs des faits comme par exemple les personnes âgées qui ne conduisent plus et qui vendent leurs points à de jeunes conducteurs, sans parler de la location de la carte vitale par celui qui doit se faire hospitaliser.
Chez les asiatiques la substitution « post mortem » est très prisée : on fait venir des gens de l’étranger et on leur donne l’identité d’un mort dont le corps a été subtilisé et le décès non déclaré. Le même procédé permet aussi de continuer à percevoir la pension de vieillesse d’un décédé.
Enfin mais plus marginal le vol d identité d’une personne décédée ou disparue, ou celle d’enfants disparus permettant de se fabriquer une nouvelle identité, nouveau visage pour bénéficier d’un magot, ou encore d’une assurance-vie.
(extrait modifié du journal "le Point")
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