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Les premières horloges comtoises sont nées au XVIIème siècle en Franche-comté dans le Jura. Elles sont fabriquées en sapin et sans décor et si 300 ouvriers travaillent à temps plein à leur fabrication, 4.000 autres personnes, des paysans pour la plupart, oeuvrent en dehors des fabriques à l’ajustage, l’assemblage à la finition des rouages et des parties mécaniques ainsi qu’à la décoration des gaines d’horloge.

Ce travail était réalisé à la ferme surtout l’hiver quand la neige recouvrait la terre. En 1900 plusieurs millions de comtoises ont été achetées et un mouvement d’horloge tel que celui-ci bien entretenu, pouvait fonctionner pendant des siècles.

Ayant vécu dans les cuisines, sur la terre battue, les boitiers de sapin, s’ils ont protégé l’élément vital de l’horloge ont été mis à rude épreuve à cause de la poussière, de l’humidité des fumées et des graisses ce qui explique peut-être une certaine lassitude de l’objet surtout que les productions nouvelles voyaient le jour comme par exemple les mouvements à « coucou » puis les carillons qui ont fini par détrôner notre horloge comtoise dont la tradition s’est éteinte après la deuxième guerre mondiale.