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Que la chasse commence !

Le « respounchous » est une plante poussant dans les fossés et dont le Tarnais raffole.

Dix fois plus amer que l’endive, de la grosseur d’un spaghetti, et de la texture d’un élastique, elle fait ses délices et lui rappelle le temps pas si lointain ou il était « chasseur-cueilleur »

Ce délice se mange en salade ou en omelette aussi indigeste dans l’une que dans l’autre et  pourtant un tarnais ne vous révèlera jamais dans quel coin on peut en trouver.

Le respounchous, une drogue ? les chercheurs se le demandent depuis longtemps mais il est vrai qu’elle provoque une réelle addiction. De plus, elle pousse le consommateur à marcher les pieds en canard, le dos courbé et le regard dans le vague sur des kilomètres et ce, sans éprouver de fatigue.

Utilisée aux fins de dopage, cette plante n’a d’effet que sur les habitants du département et les plus audacieux voient là, la preuve du chaînon manquant entre l’homme et le singe. Son effet aphrodisiaque est bien connu : offrez un bouquet de respounchous à une tarnaise et elle se déshabillera immédiatement et vous sautera dessus, ce qui permet d’affirmer que l’expression « proposer la botte » est une invention tarnaise.

La cueillette ressemble à un rite respecté dans ses moindres détails : le Tarnais se met sur son trente et un et endosse le costume traditionnel : un jogging dont la couleur est fonction de son rang social. Il prend sa voiture et on sait que s’il conduit aussi mal, c’est parce qu’il a les yeux rivés sur le fossé à la recherche de son plat préféré et lorsqu’il l’aperçoit, il freine brusquement, se gare n’importe comment et commence alors la cueillette sans plier les genoux ce qui offre aux promeneurs, le spectacle insoutenable de rangées de culs flasques et gras. Lorsque la cueillette est terminée, chaque participant montre à la personne convoitée sa récolte et commence alors une parade amoureuse. Le coït est rarement consommé sur place.

Source : wikipédia quelque peu modifié.