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Fils d’une famille aisée, il fait son service militaire à Blois, la ville de Robert Houdin (1805-1871)et découvre ainsi sa vocation. Il part se perfectionner à Londres et revient en France où il acquiert une belle réputation de prestidigitateur.

Il a 33 ans quand il assiste à la première séance des frères Lumière le 28 décembre 1895 et perçoit tout de suite la dimension artistique de ce qui deviendra plus tard le cinéma.

Après la séance, les frères Lumière auxquels il s’adresse refusent de lui vendre leur appareil prétextant qu’il ne s’agit que d’une curiosité scientifique n’ayant aucun avenir commercial et de plus est très ruineux.

Mais georges est têtu, il fabrique alors son propre appareil avec lequel il monte dès 1896 des

fictions et invente les premiers effets spéciaux du cinéma et quand le destin s’en mêle…..

Un jour qu’il tourne une scène dans la rue, son appareil se bloque pendant une minute. Au développement il découvre sur la pellicule, un omnibus qui soudain se transforme en … corbillard ; il perçoit alors le côté comique de l’incident.

Le public aimera chez lui son imagination et sa fantaisie qui tranche avec la vulgarité des autres films.

Il réalisera alors un millier de films mais sera dépassé par le  succès mondial du cinéma et en 1923, faute d’avoir donné à son entreprise une dimension industrielle, il  est ruiné et vend ses parts et ses films.

Incorrigible optimiste, il se convertit en vendeur de jouets dans la galerie marchande de la gare Montparnasse et reconnu par hasard par d’illustres cinéastes, il obtiendra, grâce à une large mobilisation de ceux qui l’admirent encore de finir paisiblement sa vie au château d’Orly, la maison de retraite du cinéma.