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Qu'est-ce que la mémoire ?

La mémoire est une des fonctions les plus importantes du cerveau et elle régit la plupart de nos activités scolaires, professionnelles, quotidiennes ou de loisirs.

Elle est à la base de l’identité, de la connaissance, de l’intelligence, de la motricité de l’affectivité contenus dans chacun de nous.

Il existe plusieurs mémoires : sensorielle, à court terme et à long terme.

La mémoire sensorielle et auditive correspondent au temps de perception par nos organes sensoriels et dure à peine quelques secondes mais elle permet l’identificationn de l’information

La mémoire à court terme est utilisée en permanence et elle nous permet de retenir pendant quelques dizaines de secondes jusqu’à 7 éléments d’information en moyenne.

Si la mémoire à cout terme efface les informations aussitôt après avoir été traitées, la mémoire à long terme les stoke pendant une très longue période et même pendant toute une vie. Elle contient nos souvenirs, nos apprentissages en un mot, notre vie, notre histoire.

Les informations que nous recevons sont organisées et régies par différents systèmes qui fonctionnent en relation permanente. Ici quatre sortes de mémoire : Mémoire épisodique et sémantique  et mémoire procédurale et déclarative

La mémoire épisodique permet de se souvenir des évènements, des noms des lieux et est lié à l’affectif.

La mémoire sémantique concerne le sens des mots et des symboles. A l’intérieur de la mémoire sémantique se trouve la mémoire lexicale qui concerne la carroserie et la prononciation des mots. Ces deux mémoires sont regroupées sous le nom de mémoire verbale.

La mémoire procédurale correspond au savoir-faire et permet de réaliser des opérations souvent motrices comme par exemple conduire une voiture, faire du vélo auquel s’ajoute l’apprentissage du « par cœur »

Enfin, la mémoire déclarative est celle du savoir-dire et permet d’évoquer des souvenirs à l’aide de mots.

Un souvenir est stoké dans un réseau de plusieurs milliers ou même millions de neurones connectés les uns aux autres et qui communiquent entre eux ou avec des cellules musculaires, hormonales etc…par le biais de molécules dont le déficit est à l’origine de troubles amnésiques comme par exemple la maladie d’Alzheimer.

Si les mémoires sensorielles et à court terme ont des capacités limités au traitement de l’information, la mémoire à long terme a d’énormes possibilités de conservation.

Mais pourtant il nous arrive d’oublier ; en effet notre cerveau est organisé pour éliminer tout ce qui pourrait l’encombrer inutilement ou encore quand l’information n’a pas subi le traitement approprié et la chance de retrouver un souvenir disparu dépend de la qualité avec laquelle on l’ a étiqueté.

Mais certains oublis ont aussi une cause affective   souvent associée à des évènements désagréables ou porteur de tension.

Le vieillissement, contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, n’affecte pas autant qu’on a pu le croire nos potentialités mais il est vrai qu’avec l’âge, il y a un ralentissement de nos capacités, une plus grande lenteur dans l’assimilation de nouvelles acquisitions ou encore le rappel des souvenirs anciens plus complexes.

Ceci est dû en partie à la diminution de l‘activité psychique, de l’exercice physique et intellectuel ainsi que l’isolement c’est pourquoi il est fortement conseillé de solliciter sa mémoire le plus possible afin que celle-ci continue à fonctionner normalement et mieux encore.