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J’étais quelque part, dans un endroit que je connaissais et je voulais rentrer à la maison mais je ne me souvenais plus de mon adresse pas plus que je ne savais quel bus prendre pour y arriver. Autour de moi, les gens voulaient m’aider mais sans ce renseignement, ils ne pouvaient rien faire pour moi.

Un peu plus tard, j’étais de nouveau dans la rue mais cette fois avec un bébé dans les bras que je devais ramener à sa mère et là pareil : impossible de me souvenir où elle habite. Ne sachant que faire, je pénètre dans une pharmacie pour acheter le nécessaire pour le bébé : des couches, un biberon, du lait en poudre et c’est alors qu’un type entre dans le magasin ; on semble bien le connaître car on lui sourit et il commence à déclamer des poêmes à la « Malraux » ce qui me gêne terriblement car cela m’empêche de me concentrer sur les achats à faire.

Et comme cela ne suffit pas, j’ai, dans mes allées et venues, perdu une de mes chaussures,  je demande qu’on m’aide à la chercher mais avec les cris que pousse ce type, personne ne comprend ce que je dis.

Heureusement, les ouvriers qui ravalent mon immeuble commencent à enlever les échafaudages à grands coups de marteau et de cris, je me réveille, bien contente de me retrouver chez moi, et sans bébé.

-Vous arrive-t-il de rêver ?

-vous souvenez vous parfois de l’histoire ?

 -A vous de raconter maintenant !