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Les dictateurs ont de tous temps existé et actuellement, ils se trouvent pour la plupart dans les pays arabes car leurs structures sociétales n’ont pas évolué et sont restées telles qu’elles existaient  il y a des siècles. Il s’agit de clans, de tribus qui  tuent et corrompent pour asseoir leur pouvoir  ou pour garder celui qu’ils ont acquis par la force. Leurs victimes se composent souvent, soit de citoyens à leur solde ou encore de gens peu évolués à qui on peut faire croire à peu près n’importe quoi,  surtout si, pour y arriver, on utilise les menaces et la peur.

En Syrie, les deux clans qui s’affrontent sont issus du même peuple et même si on a envie de soutenir les insurgés, on commence à se poser des questions quand on voit que l’un d’eux, ouvrant la poitrine d’un « ennemi », en sort son cœur et le mange.

La barbarie est bien là et on peut se demander ce qui se passera quand la fièvre actuelle retombera et  ne rêvons pas, des règlements de comptes de part et d’autres feront de nombreux morts supplémentaires, des hommes, des femmes et des enfants ne seront pas épargnés et la vengeance appelant la vengeance, les pires crimes seront commis.

Pour moi hélas, la suite est évidente : quelle que soit l’issue du conflit, c’est  soit l’ancien, soit  un nouveau dictateur qui prendra la place et qui se vengera de ceux qui étaient contre lui.

Alors la question est posée : soutenir les anti-Assad, leur fournir des armes ? ou laisser les deux parties régler seules leurs problèmes ?

Il me semble que la réponse est beaucoup plus facile qu’on ne le pense :  Ne nous mêlons pas d’un conflit qui n’est pas le nôtre mais l’empathie que nous pouvons ressentir pour tous ces innocents qui paient un lourd tribu à cause de la folie de quelques uns, les femmes, les enfants, les vieillards,   nous oblige à faire quelque chose :

-les accueillir provisoirement dans nos pays respectifs pour les soigner et leur permettre d’attendre, à l’abri, des temps meilleurs. Construire des camps dignes de ce nom dans lesquels ils trouveront, sanitaires,  structure d’accueil et d’enseignement pour les enfants, nourriture et tout ce qui est nécessaire pour une vie décente.

-envoyer en Syrie, des médicaments pour soigner les blessés, des médecins si c’est possible, de la nourriture, et tout ce qui est nécessaire pour soulager toute cette misère.

Peut être y a-t-il encore d’autres choses à faire, des choses qui ne peuvent qu’être bonnes si elles viennent du cœur.