animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

ILS L'AVAIENT SURNOMMÉE LA FOLLE DES PYRÉNÉES

 

Histoire. Ils l'avaient surnommée la folle des Pyrénées

201309150866-full.jpg

Elle aurait vécu dans les Pyrénées ariégeoises de 1801 à 1808. Entièrement nue. Cette sauvageonne âgée d’une trentaine d’années, qui au fil des années a vu son visage s’émacier, sa chevelure s’allonger, sa peau se matifier, ses ongles se transformer en longues griffes n’a jamais dévoilé son identité. Même lorsqu’elle fut arrêtée et enfermée à trois reprises. Victime de son mutisme, elle sera surnommée, à tort, la folle des Pyrénées.

 «Cette femme aurait immigré en Espagne, en 1793, au moment de la Terreur. Elle aurait fui la France avec son mari», annonce l’auteur. Le couple aurait décidé au printemps 1801 de mettre un terme à leur séjour hispanique forcé et de rentrer en France en passant par l’Andorre. «Ils auraient franchi l’ancien Port d’Aula (actuel port de Rat)», poursuit René-Jean Pagès. «Au cours de ce périple, le couple aurait fait une mauvaise rencontre avec des brigands espagnols. Suite à ce malheureux incident, le mari aurait perdu la vie. La femme aurait été violée».

Elle vivait nue

Esseulée, dépouillée de ses vêtements et choquée, la pauvre malheureuse aurait décidé dans un premier temps de trouver refuge dans les montagnes de l’Est andorran. «Ce n’est qu’au printemps 1801, après la fonte des neiges, qu’elle décide de franchir le col pour se retrouver sans le savoir en France, dans la région du Vicdessos», ajoute l’auteur.

Au milieu de cette nature à l’état brut, elle vivait nue. Eté comme hiver. De quoi se nourrissait-elle ? De noix, noisettes, châtaignes, faines, glands… dont elle fait provision. De mûres, myrtilles, airelles, framboises, nèfles et prunelles. Du miel que dénichaient les animaux, de la sève sucrée des arbres, des poissons qu’elle pêchait, des lièvres, écureuils, insectes, oiseaux, marcassins qu’elle capturait… La sauvageonne aurait même fraternisé avec les ours qu’elle considérerait comme ses congénères. L’hiver, elle se réchauffait auprès d’eux dans leur antre d’hibernation. Elle mena cette vie sauvage et solitaire en toute quiétude pendant plusieurs années jusqu’à ce que des chasseurs de Suc la remarquent.

La suite ici : 

 



16/09/2013
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Nature pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 73 autres membres