animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

L’idée vient du moine italien Barnabé de Terni qui en 1462 cherche un moyen de combattre l’usure abusive (jusqu’à 130%) .Il arrive à convaincre les riches de Pérouse de constituer un fonds permettant de créer un établissement de prêts sur gages : « le Monte di Pietà ».

L’idée fait son chemin et 10 ans plus tard,   elle s’étend à plusieurs villes d’Italie et en 1515 le pape Léon X reconnait officiellement l’utilité de ces organismes.

L’emblème des bâtiments est alors le « grype » (griffon) créature légendaire  à tête d’aigle et arrière du lion, qui gardait les mines d’Apollon.

En France, la bonne idée arrive à Avignon en 1610 par la congrégation de Notre-Dame de Lorette. A Paris, le fondateur de la gazette de France Théophraste Renaudot ouvre le 1^er mars 1637 le premier mont-de-piété dans son bureau d’adresse qu’il transforme en salle des ventes.

Pour des raisons d’état, cet organisme sera tour à tour maintenu puis défendu pour revenir plus

tard devant l’usure abusive de 120%. Le taux officiel étant alors fixé à 10%

C’est Framboisier de Beaunay qui, le 9 février 1778, est nommé premier directeur de l’établissement situé au 16 rue des blancs manteaux à Paris.

C’est sous Napoléon 1^er que se développe de nombreux bureaux auxiliaires et en 1892 les prêts immobiliers sont autorisés.

Le 24 octobre 1918 un décret transforme les monts de piété en caisse de crédit municipal ce qui correspond au développement de leurs  activités bancaires en plus des prêts sur gages.

Enfin, pour la petite histoire, sachez que le nom de « mont de piété » vient d’une mauvaise traduction de l’italien « monté di piéta » ce qui se traduit par : « crédit de pitié »

Quant à « ma tante », autre nom donné à cet organisme, il vient du fils de Louis-Philippe, le prince de Joinville, François-Ferdinand d’Orléans qui y aurait déposé sa montre pour honorer une dette de jeu et ne voulant pas avouer la vérité aurait prétendu l’avoir oubliée « chez sa tante »