HISTOIRE DES LAVANDIERES
Une lavandière était une femme qui, par tous les temps, lavait le linge à la main dans un cours d’eau ou un lavoir. On l’appelait aussi Buandière.
A genoux sur une pierre plate où sur le bord incliné du lavoir, elle jetait le ligne dans l’eau, le frottait avec de la cendre, le rinçait et le tordait en le pliant plusieurs fois puis elle se servait d’un battoir en bois pour l’essorer le plus possible. Une fois terminé, elle mettait le linge dans un panier ou encore une brouette pour l’amener vers le lieu de séchage.
Il s’agissait très souvent de femmes de condition modeste vivant des situations difficiles car tout en lavant, elles devaient aussi s’occuper de leurs plus jeunes enfants. Parfois, elles étaient également nourrices. Leurs mains étaient souvent très abimées soit par l’eau glacée des lavoirs ou encore par l’eau bouillante. Enfin, elles devaient aussi livrer le linge propre.
Deux lavandières sont devenues célèbres : la première s’appelle Catherine Ségurane qui au XVIème siècle s’illustra en montant aux créneaux du bastion Sincaïre, à Nice pour assommer avec son battoir à linge un porte-étendard ottoman avant de lui arracher son drapeau.
La mère Denis, de son vrai nom Jeanne Marie le Calvé, née en 1893 était dans les années 1970 une des dernières lavandières authentiques et a exercé de 1944 à 1963. En 1970, elle devint célèbre devenant l’emblème des publicités pour la marque de machines à laver « Vedette »
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