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HISTOIRE DES CIMETIERES

                                            

Les Gaulois incéraient leurs morts et les cendres étaient enfouies dans une grotte ou encore dans la forêt.

 

Les Celtes eux, préféraient l’inhumation avec une lourde pierre posée sur la tombe et dont le poids variait en fonction de l’importance du défunt.

 

Dans les villes, au IIème siècle, des fosses communes étaient creusées pour les pauvres gens alors que les riches possédaient d’imposants sarcophages dont certains sont encore visibles à ce jour dans différentes villes de France. Les défunts ont les bras  le long du corps et la tête tournée vers l’Est.

 

 Lutèce qui deviendra Paris au IVème siècle possède son premier vrai cimetière sous Néron (68 après JC) et on découvrira dans certaines tombes que l’obole destinée à Charon (le nocher des enfers) était déposée, non pas dans la bouche comme à Rome mais dans la cavité orbiculaire.

A partir du Vème siècle, la foi chrétienne progressant, on commence  à inhumer dans les églises, cette mode va durer de nombreux siècles et semble avoir été lancée par l’empereur Constantin (337 après JC) qui souhaitait être enterré sous le porche d’une basilique à Byzance

Les pauvres gens eux sont enterrés dans les enclos aménagés autour des églises, mais cette coutume est à l’origine des épidémies telles que la peste  qui décima  30.000 personnes dans les années 1418-1438-1466-1483 sans compter les odeurs de moisissure près des vieilles églises ainsi que celle des corps en voie de décomposition.

 

Le parlement de Paris votera donc une loi le 21 mai 1755 interdisant les inhumations près des églises et ouvrira de nouveaux cimetières extra-muros.

 

 

 LES CIMETIERES JUIFS

 

Ils sont mentionnés dès 1198 mais les juifs seront chassés de France par lettre patente de Charles VI le 17 septembre 1394 et ce n’est qu’au début du XVIIIè siècle que l’interdiction fut levée. Deux communautés se reconstituent à Paris l’une formée d’israélites originaires d’Allemagne et des pays de l’Est et l’autre de portugais ou espagnoles.

 

 

 

 

LE SORT DES SUICIDES ET DES EXCOMMUNIES

 

Leurs cadavres étaient jetés dans des décharges publiques ou encore dans des champs isolés sans pierre ni croix. Pour Molière, il fallut un ordre exprès de Louis XIV pour qu’il repose en terre chrétienne. 57 ans plus tard, en 1730 le curé de Saint Sulpice, Languet de Gergy refusa de recevoir dans son cimetière le corps de l’actrice Adrienne Lecouvreur. Son cadavre fut enfoui de nuit dans un chantier, 115 rue de grenelle, où il repose encore anonymement.

 

 

 

 

 LES CIMETIERES ACTUELS

 

Le père François d’Aix de la Chaise était le confesseur du roi en 1675 d’où le nom du cimetière de l’est parisien. En 1804 il y a 13 concessions, puis 44 en 1805 et 62 en 1807 ce qui fait sa renommée et de 1820 à 1870 les grands personnages tels que Ney, Balzac, Laffite etc…. viennent à leur dernier  rendez-vous.



01/11/2011
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