HISTOIRE DE LA PERCEPTION DES COULEURS
La couleur est perçue de façon subjective par l’œil selon l’amplitude des fréquences d’ondes lumineuses.
Les bébés ont une vision précoce et latéralisée de la couleur, contrôlée par l’œil gauche dans la petite enfance puis chez l’enfant plus grand et chez l’adulte par l’œil droit (hémisphère gauche du cerveau) où l’on trouve également l’aire du langage.
Les scientifiques ont découverts que dans les ethnies disposant d’un vocabulaire riche en mots décrivant des nuances, l’acuité de perception est également plus grande que chez d’autres.
A chaque couleur, des propriétés et caractéristiques ont été données mais elles varient selon les cultures et les époques.
Dans certaines langues plusieurs noms peuvent être donnés pour une même couleur comme par exemple chez les Inuits qui disposent de 17 mots pour évoquer le blanc alors que les bretons utilisent le même mot pour le bleu et le vert.
Le blanc par exemple représente la pureté en Occident et le deuil en Asie mais il n’y a pourtant pas de contrariété majeure car le deuil en Asie est vécu comme une étape d’accès à la pureté.
Le bleu longtemps la couleur préférée, n’était même pas considéré comme une couleur durant l’antiquité, sauf chez les pharaons où elle était considéré comme un porte-bonheur.
Le vert a longtemps symbolisé l’instabilité car cette couleur était techniquement très difficile à fixer
Le jaune la couleur la moins aimée en occident , sera détronée par l’or. Dans l’esprit des vivants, elle gardera donc son caractère négatif, : chevaliers félons, maris trompés, on exclut avec le jaune les menteurs, les hérétiques…..
Quoi qu’il en soit, heureusement que nous les avons car elles embellissent tout ce qu’elles touchent
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