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Les forêts du tertiaire ayant été recouvertes par les eaux, c’est la mer Baltique qui restitue aujourd’hui l’ambre fossile que l’on trouve aussi dans la mer des Caraïbes et en Birmanie.

Surnommée « l’or du Nord » par le savant grec Thalès, 600 ans avant J.C. l’ambre est associé à l’immortalité comme en témoigne le breuvage des dieux grecs composé d‘ambroisie qui signifie « immortel »

Plus tard, les gladiateurs romains, pour ne pas mourir dans l’arène, en portaient sur eux et les Vikings lui attribuaient leur invincibilité en la plaçant dans leur armure avant le combat.

L’ambre est d’origine végétale issue de la sève secrétée par une variété de pin. De couleur variée allant du jaune pâle au brun c’est une résine qui a la faculté  de brûler ce qui lui donne une vertu purificatrice comme l’encens. Très recherchée dès l’Antiquité, on lui prêtait des vertus magiques et curatives.

Depuis la préhistoire, elle était utilisée comme parure que l’on retrouve par exemple dans la tombe de Toutankhamon,  les sites antiques de la Grèce, en Crête, en Italie, en Allemagne mais aussi en Inde et en Perse.

Les traditions millénaires connaissaient ses propriétés magnétiques ; en effet si on frotte la surface de l’ambre avec un chiffon de laine, il attire les corps légers comme : brindilles, plumes, petits bouts de papier etc….et les anciens lui attribuaient des vertus aphrodisiaques destinées aux femmes et aux hommes et prédisaient ses effets  de protection envers les enfants à toutes les étapes de leur croissance. C’est pourquoi ils conseillaient aux mamans de mettre un collier d’ambre aux bébés pour soulager les douleurs dentaires, ainsi qu’aux adolescents nerveux, mal dans leur peau déprimés, anorexiques ou  boulimiques .

Ces croyances ont longue vie et on peut encore trouver dans certaines maisons des statuettes ou pierre d’ambre déposées sur des étagères pour assainir la pièce et conférer une sorte de sérénité à ceux qui y habitent.