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Porte-bonheur, porte-malheur, d’où vient cette superstition ?

La croyance associe le vendredi 13 au repas de la  Cène du Christ, pour le nombre et le vendredi qui correspondrait au jour de la crucifixion.

Selon la mythologie nordique, elle correspondrait à la mort du dieu Balder, lors d’un diner. Odin avait convié onze de ses amis mais Loki, dieu de la guerre vexé, décida de s’inviter  et comme il n’était pas le bienvenu, une bagarre s’en suivi  au cours de laquelle il tua le fils d’Odin. Depuis, le vendredi 13 porterait malheur dans les pays scandinave.

Frigga est la reine des dieux et est célébrée le vendredi mais au Xè et XIè siècle, les pays du nord sont convertis au christianisme. On raconte alors que pour se venger Frigga est une sorcière qui a été bannie au sommet d’une montagne et pour se venger elle invite tous les vendredis le diable et 11 sorcières pour maudire les hommes et leur jeter de mauvais sorts.

Chez les Grecs et les Romains, le chiffre 12 est associé à la régularité et la perfection : 12 dieux, douze constellations, 12 signes du zodiaque, 12 heures de jour et 12 de nuit…. Le chiffre 13 vient rompre ce cycle et introduit le désordre. Quant au vendredi, c’était ce jour là qu’à Rome, on exécutait les condamnés à mort.

La peur du  vendredi 13 a généré certaines pratiques  comme les mariages, les naissances ou la navigation qui sont évitées en Occidentce jour là. Dans de nombreuses villes, il n’y a pas d’habitations portant le numéro 13 ou encore de 13^ème étage, et dans certains hôtels il n’y a pas de chambre 13.

Les « paraskevidékatriaphobes » ne vont pas travailler ce jour là, ne partent pas en voyage, ne font pas leurs courses bref, ne sortent pas de chez eux.

Et vous, de quoi avez-vous peur ?