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Je ne comprendrai jamais mes semblables.

Nous les amoureux des animaux, nous savions tous que pas un homme/femme politique ne s’intéressait à la souffrance animale comme nous savions tous que les hommes/femmes politiques sont pourris jusqu’à la moelle car si une fois dans leur vie, ils ont pu être idéalistes, c’était lorsqu’ils avaient 20 ans et qu’ils n’avaient pas encore  trempé dans des compromis malsains.

Un homme politique ne peut rester un homme politique que s’il magouille car dans le cas contraire, il devient un témoin dangereux pour ceux qui continuent à s’enrichir grâce à leur impunité et il est exclu de la communauté des « mains sales »

Pourtant, ces mêmes hommes ont besoin de nous, une fois tous les 5 ans et c’est là que nous aurions du faire entendre nos voix pour leur faire comprendre que sans nous, ils ne sont rien, mais voila :

-nous sommes incapables de nous unir,

-nous sommes incapables de parler d’une seule voix,

-nous sommes incapables d’avoir un peu de courage car la trouille de se distinguer  des autres obligent la plupart à attendre que le voisin commence et comme celui-ci a le même raisonnement…….

Aux dernières élections, nous aurions dû « voter blanc » car un trop grand nombre de bulletins de ce genre aurait empêché toute élection ou encore introduire dans l’enveloppe un mot sur lequel aurait été écrit : « quand vous ferez quelque chose pour les animaux, nous ferons quelque chose pour vous »  ce bulletin devenu nul mais dont l'inscription aurait été répétée des milliers de fois aurait fait comprendre qui nous sommes, combien nous sommes, et ce que vaut notre voix.

Comment pouvons- nous prétendre que nous aimons les animaux alors que nous ne sommes pas capables de les défendre comme le ferait une louve pour ses petits ?

Comment osons- nous afficher sur nos blogs et nos murs l‘immense amour que nous portons aux quatre pattes alors que le moment venu, nous devenons des moutons, ressemblant étrangement à ceux que nous dénigrons ?

Quand les hommes auront le courage de leurs opinions et oseront braver les forces qui leur sont supérieures, alors là, et seulement là, les choses changeront.

Vous avez un peu mois de cinq ans pour vous persuader que j’ai raison et aussi pour trouver le courage de prouver que pour vous « AIMER » n’est pas un vain mot.