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Des expériences réalisées par des chercheurs de l’université de Bristol montrent que les cochons avaient aussi recours à la tromperie, découverte importante car elle indique que ces animaux ont conscience d’eux-mêmes ainsi que des croyances et intentions des autres animaux. On a montré à un cochon où de la nourriture a été cachée ; un second cochon n’a pas tardé à se rendre compte que le premier était « informé » et il l’a suivi ;celui qui savait a vite compris qu’il valait mieux pour lui faire semblant d’ignorer où se trouvait la nourriture et dès lors, il ne s’y rendait que lorsque l’autre  s’était éloigné dans une autre direction.

Des scientifiques ont compris que les vertébrés sont capables d’innover et de développer  d’autres capacités surprenantes au même titre que les invertébrés.C’est ainsi qu’ils ont conclu :

1) que certains invertébrés ont une mémoire à court et à long terme ;

2) montre une capacité d’apprentissage complexe tel que l’apprentissage social, la suppression conditionnelle, la discrimination et la généralisation

3) se montre conscients de la relation spaciale et forme des cartes cognitives

4) manifestent de la tromperie

5) adoptent des comportements appropriés aux leçons apprises pour être encouragés ou éviter la punition

6 ) possèdent des récepteurs sensibles à des stimulis nociceptifs connectés par voies nerveuses à un système central et à des centres cérébraux

7) possèdent des récepteurs aux opioïdes

8) modifient leurs réponses à des stimulis qui seraient douloureux pour l’homme après avoir reçu des analgésiques ou encore à éviter ou minimiser les dommages pour l’organisme

9) montrent de la réticence à se soumettre de nouveau à une expérience douloureuse ce qui indique qu’ils peuvent apprendre à associer des évènements douloureux à ceux qui ne le sont pas.

Les poulpes par exemple sont capables de résoudre des labyrinthes et de se souvenir de la solution ou même de se mettre en colère.

En 2008 l’aquarium Sea-Star de Coburg en Allemagne  a connu une série de pannes électriques dues à des courts-circuits ; ceux-ci étaient provoqués par Otto, un poulpe qui grimpait la nuit sur le bord de son aquarium pour asperger un spot d’un jet d’eau. Les responsables ont compris que la lumière le gênait et ont placé le point lumineux un peu plus haut mais ils ont ajouté que Otto cherchait toujours à attirer leur attention par de nouveaux tours et qu’il fallait non seulement le surveiller davantage mais aussi lui donner peut-être un peu plus de jouets pour se divertir.