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Le mot « travail » vient du latin populaire « tripalium » et désignait à l’époque un instrument de torture à trois pieux.  D’ailleurs, on appelle encore « travail » un appareil qui sert à immobiliser les chevaux rétifs.

Autrement dit, le travail n’est pas une sinécure.

Le mot « sinécure » est utilisé lui, au moyen-âge  pour désigner un bénéfice à un clerc lui permettant d’effectuer un travail de recherche sans avoir à assurer  de services religieux.

Plus tard, le pouvoir royal distribuait des sinécures à ses protégés afin de gagner leur sympathie ou encore de les museler et par extension, une sinécure est un travail facile réalisé sans beaucoup d’efforts.

Tout ceci créa entre les « protégés » et ceux qui ne l’étaient pas une « pomme de discorde » mais quel est donc ce fruit qui semble aigre au goût ?

Cette expression provient de la mythologie grecque. La déesse de la Discorde, n’ayant pas été invitée au repas de noces de Pelée et Thétis, voulut se venger de cet affront. Elle jeta au milieu des invités une pomme d’or provenant du jardin des Hespérides, sur laquelle était inscrit : "A la plus belle".

 Héra, Aphrodite et Athéna se disputèrent le fruit. Alors, Zeus demanda à Pâris de départager les déesses. Athéna lui promit la réussite et Héra la richesse mais malgré cela, il désigna Aphrodite qui lui promit l’amour d’Hélène, la femme de Ménélas. Il enleva par la suite la jeune femme, ce qui déclencha la guerre de Troie.

La pomme lancée par la déesse de la discorde causa donc de nombreux conflits et aujourd’hui encore, on parle de "pomme de discorde" pour qualifier le sujet d’une dispute.