DE L' UTILITE DE PARLER ET DE PARLER ENCORE !
Hier soir sur ARTE avez-vous regardé l’émission sur la viande et le végétarisme ? moi oui. J’ai été un peu déçue sans pourtant pouvoir dire pourquoi ? J’attendais autre chose peut-être mais quoi ?....
Néanmoins toute cette histoire qui a commencé avec la viande halal (et là je félicite Marine le Pen qui a soulevé le lièvre déclenchant un tollé général des bien pensants pour en arriver à la conclusion qu’elle avait raison) est enfin évoquée sur la place publique et comme l’époque semble être le réveil de certaines consciences, cela ne peut qu’aller dans le sens que les amis des animaux souhaitent.
Un peu partout des voix s’élèvent pour dénoncer la cruauté, le profit, l’indifférence de tous ceux qui ne veulent rien changer car ils y perdraient quelque chose ou encore n’y gagneraient rien.
Les blogs en parlent, les murs de facebook et twitter se couvrent d’articles expliquant, dénonçant, les journaux s’empressent d’évoquer le sujet en première page, on se réveille, on prend conscience, enfin !
Le journal le monde nous donne des explications qu’il est important de connaître puisqu’il y a encore, malheureusement, beaucoup de gens pour prétendre que les animaux sont des meubles, que les animaux ne parlant pas, ils ne pensent pas non plus et donc ne souffrent pas et ne connaissent pas la peur de la mort. Voici en résumé l’article que vous trouverez dans sa totalité en suivant le lien suivant :
Le 24 mars à Nimes une manifestation organisée par sept associations « nos voix pour les animaux » avait pour but d’interpeler les candidats à l’élection présidentielle sur la souffrance animale avec en première ligne : la gestion des dérives de l’abattage sans étourdissement dont la pratique excède largement la demande des consommateurs de viande « halal ou casher »
En dehors de toute considération religieuse, la question la plus importante à se poser est : les souffrances des bêtes tuées sans étourdissement sont-elles plus importantes que dans les abattages conventionnels ?
Les scientifiques répondent : OUI, mais avec des nuances
Le temps d’agonie est différent selon qu’il s’agit de bovins : entre 17 secondes et 5 minutes, de veaux : entre 19 secondes et 11 minutes- chez la volaille entre 14 et 44 secondes
Mais il est reconnu aussi que la souffrance durant la période d’abattage commence bien avant celle de la mise à mort car elle débute avec le transport des animaux vers l’abattoir, auquel s’ajoutent de longues heures d’attente précédant les exécutions et durant lesquels, certains préposés se conduisent avec une cruauté qui n’a aucune raison d’être.
Donc une première conclusion s’impose : si on veut réellement tenir compte de la souffrance des animaux d’élevage c’est toute la conception de leur fin de vie qu’il faut repenser.
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