DE GRILLAGES ET DE CHAINES
Tout doucement, les consciences se réveillent mais comment comprendre cette lenteur alors que les images parlent d’elles mêmes.
Une étude présentée par l’ONG Bom Free au Parlement européen posait la question : « les zoos sont-ils bons pour les animaux ? » ; elle a hélas conclu que les résultats étaient inquiétants car le rôle protecteur bienveillant de la biodiversité et de la protection des espèces en voie de disparition, ne va pas plus loin que le simple divertissement dans la plupart d’entre eux.
Et la conclusion n’est pas mieux, la plupart de zoos ne remplissent pas leurs obligations et ne respectent pas les animaux offrant des enclos miniatures à ceux qui ont besoin de grands espaces en l’absence desquels un stress immense est ressenti pas les captifs car les animaux ne sont pas faits pour être exhibés devant un public, cela va à l’encontre de leur nature.
Quant aux otaries dansant le tango, ou les perroquets grimpés sur un vélo, il faut vraiment être détraqué pour aimer un tel spectacle et ne pas se rendre compte du manque de respect envers ces animaux.
Que sait-on de la façon dont ils sont capturés ? de la façon dont il arrivent en Europe, venant d’Afrique ou d’ailleurs ?
Il y a encore quelques dizaines d’années, on pouvait admettre leur existence du fait que c’était le seul moyen pour les enfants de découvrir des animaux inconnus mais maintenant, avec les films, les vidéos, et toutes les émissions qui existent, toutes plus belles les unes que les autres, les zoos n’ont plus leur raison d’être et ne sont que des prisons dans lesquelles se promènent les petits enfants accompagnés d’ adultes inconscients de la tristesse du spectacle et quand parmi eux il y des personnes qui prétendent aimer les animaux on comprend mieux non seulement: l’adage : « l’enfer est pavé de bonnes intentions » mais aussi que la cruauté masquée par une bonne conscience a encore de beaux jours devant elle.
Souvenons-nous aussi qu'il y a environ 100 ans, nous, les blancs supérieurs et évolués, avions créé des zoos humains pour y exhiber des hommes et des femmes qui avaient le malheur d'être différents de nous par leur morphologie et leur couleur de peau, et que cela paraissait normal, des milliers de petits blancs se pressaient pour voir ces créatures décrites comme des sous-hommes et il n'y avait personne pour les contredire.
L'évolution des consciences est lente, très lente, trop lente.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 73 autres membres