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D-IEU ET MOI

 

Les non-juifs n’ont aucune idée de ce que la fête de « kippour » implique.

 

Ce jour là, qui dure 25 heures,  il est interdit de manger et de boire, de se laver, de se vêtir de cuir (ceinture ou souliers) d’allumer ou d’éteindre la lumière, d’écouter la radio, la télé, de téléphoner, de prendre la voiture, d’écrire, de cuisiner, de faire le ménage et de bien d’autres choses encore que j’oublie de mentionner ici.

 

Le « jour du grand pardon » est consacré au repentir et à ce titre il implique  des sacrifices nécessaires au recueillement.

 

Essayer de comprendre les fondements d’une religion quelle qu’elle soit est une tâche difficile car même si elle a été inspirée par D-ieu, elle a été transmise par les hommes, puis au cours des siècles modifiée par eux, souvent par des gens de peu de scrupules, et ces mêmes personnes ne souhaitaient pas expliquer le pourquoi du comment mais préféraient que le peuple fasse ce qu’on lui disait en aveugle,  sans poser de question.

 

 

C’est de cette situation qu’est née une forme d’incompréhension accompagnée de toutes sortes d’idées fausses en guise d’explication du genre :

-je fais ceci ou cela parce que D-ieu me regarde.

-Je fais ceci ou cela car sinon D-ieu va me punir.

 

C’est ce genre d’attitude qui m’a amenée à me poser beaucoup de questions sur D-ieu et ses rapports  avec l’humanité.

 

 

Pour moi, (mais cela n’engage que moi) D-ieu est une entité, un esprit omniprésent qui règne au dessus de la terre et à qui nous sommes reliés que nous le voulions ou non.

 

Inspirées par Lui, les religions ont été transcrites, au départ, par des hommes de grande probité, pour donner aux gens le sens de leur propre existence en tant qu’être pensant accompagnée de règles sans lesquelles tout n’est que chaos.

 

J’ai eu l’occasion de vous parler plusieurs fois de la religion juive à laquelle j’appartiens et que je respecte au plus haut point ; pourtant je ne respecte ni le shabbat, ni le « yom kippour » ce qui semble une totale contradiction.

 

Je pourrais vous dire que c’est à cause de mes bêtes que je dois nourrir, pour qui je dois changer les litières, à cause de qui je dois balayer la maison, mais si je le faisais, je me cacherais derrière des obligations qui n’en sont pas car la véritable raison est ailleurs :

 

 

Pour moi, D-ieu est tout mais je ne le crains pas au contraire je l’aime et j’ai besoin de lui, de lui parler, de le rendre présent dans ma vie de tous les jours et à force de me poser des questions sur son existence et son rôle, j’en suis arrivée à la conclusion que les commandements qu’Il nous a donnés ne sont pas pour Lui, mais pour nous ; ils sont un cadre dont nous ne devons pas déborder si nous voulons être protégés du pire.

 

D-ieu n’a pas besoin de nos prières mais c’est nous qui en nous éloignant des consignes données,  nous mettons en danger, n’ayant plus  de feu rouge pour nous prévenir.

 

Ayant toujours eu la grande chance d’être indépendante intellectuellement, il me fallait me poser toutes ces questions pour en arriver à la conclusion que si je ne respecte pas les consignes données, c’est à moi et à moi seule que je fais du tort, c’est  moi et moi seule que je mets en danger.

 

D- ieu n’a pas besoin  de mes prières, D-ieu ne pleure pas quand je commets des fautes, et si celles-ci sont trop graves, il détourne de moi son regard bienveillant, me laissant seule avec les conséquences, mais comme D-ieu est infiniment bon, s’il le juge utile, Il me sort in extrémis du mauvais pas dans lequel je me suis mise,  espérant que la leçon que j’en tirerai me sera profitable.

 

Enfin à  D-ieu, on ne peut pas mentir, envers D-ieu on ne peut pas faire comme si…..  or me concernant, Il lit  en moi et Il sait très bien que même si je ne fais pas ce qui est écrit , j’essaye toujours de me comporter le mieux possible et d’être fidèle à moi-même.

 

 

C’est peut-être aussi la raison pour laquelle je n’ai pas peur de la mort car lorsque le moment sera venu, c’est elle qui me permettra de franchir la distance qui me sépare de Lui et c’est alors  seulement que je  saurai  si mon raisonnement était juste ou pas.

 

Je vais donc, la conscience tranquille, me servir de l’ordinateur, cliquer pour nos quatre pattes, vous dire un petit bonjour, avec toutefois une petite différence : je ressentirai, tout au long de la journée, une infinie compassion pour tous ceux qui souffrent.

 


 

 



08/10/2011
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