animaux, humour,histoire,mystique,poèmes,contes,bric à brac

La croyance c’est le fait de tenir quelque chose pour vrai. Si ce quelque chose est avéré, cela n’est pas difficile d’admettre son existence, en douter serait même une aberration. Il n’en va pas de même  pour tout ce qui touche, de près ou de loin aux choses spirituelles.

Y-a-t-il un D-ieu et si oui comment est-Il ? où est-il ? quel est Son rôle par rapport à nous et mille autres questions auxquelles il n’y a pas souvent de réponses.

Et puis des affirmations arrivent :si D-ieu existait il n’y aurait pas tant de misère, de guerres, d’injustices  sur terre ! ou encore : c’est D-ieu qui l’a décidé !

Il y a toutefois une question que moi je me pose : pourquoi encore à notre époque les gens ont-ils si peur de mourir alors que la plupart du temps ils maugréent  et gémissent tout au long de leur existence ? Si la vie est aussi pénible qu’ils le disent, cela devrait être une délivrance de la quitter . Pourquoi la mort était-elle  encore un sujet tabou alors  que chacun peut être sûr que cela lui arrivera un jour ?  pour dédramatiser cet instant, n’a-t-on pas toute la vie pour s’y préparer ?

Et de là,  on peut se demander qui est le plus heureux, le plus serein, celui qui croit ou celui qui doute ?

Le choix d’appartenir à l’une ou l’autre catégorie dépend uniquement de chacun mais il est vrai que décider une bonne fois pour toutes qu’après il n’y a rien est plus rapide et facile après quoi on bâtit ses raisonnements, on choisit un chemin de vie en fonction de la logique, de ce que l’on voit, de l’éducation reçue, et de critères qu’on pourrait presque toucher du doigt. Hélas, dans la plupart des cas, on fait alors coller les actes à nos pensées alors que c’est le contraire qu’il faut faire pour pouvoir éventuellement corriger une erreur de jugement ou d’interprétation.

L’avantage pour celui qui doute c’est qu’il est toujours à la recherche de quelque chose, d’une réponse et pour essayer de la trouver, il creuse, il lit, il écoute, il réfléchit, il questionne et petit à petit, il trouve un semblant de vérité et au plus profond de lui-même il sent que c’est le début de « la vérité ». Cette quête ne s’arrête jamais mais à partir du moment où on est habitué à elle, on sent combien elle nous enrichit, nous élève et nous protège aussi contre les idées toutes faites, contre les charlatans, contre les fausses vérités, et tout ce qui en général nous aveugle.

Comment croire ? avec sa bonne volonté celle qui nous interdit de juger avant de savoir, avec sa sincérité, avancer sur le chemin de l’humilité, conscient de ne pas savoir grand-chose et soucieux d’en apprendre davantage, avec sa volonté , celle qui nous pousse à vouloir gravir sans cesse les marches de la connaissance pour que notre mort soit le dernier acte d’une vie riche et bien  remplie