COUPABLE OU NON COUPABLE ?
Le déni de grossesse est le fait pour une femme enceinte d’ignorer inconsciemment son état et faute de cette conscience, le ventre reste plat et l’entourage ignore la situation. Le fœtus a pour habitude dans ce cas précis, de se loger dans l’utérus en position debout car l’organe est lui aussi resté à la verticale.
Certaines femmes ignoreront leur état jusqu’à l’accouchement, d’autres en prendront conscience en cours de grossesse et alors il est intéressant de voir avec quelle rapidité le corps va se transformer pour laisse apparaitre tous les symptomes que nous connaissons.
Il n’y a pas encore suffisamment d’études faites sur ce sujet pour en comprendre tous les rouages. Ce que l’on sait c’est que ce phénomène atteint toutes les couches de la société, et concerne environ une femme sur 300 ou 600 grossesses et que l’intéressée peut avoir déjà eu des enfants.
En cas de déni total, le travail est souvent très rapide et le symptome ressenti est une simple envie d’aller à la selle, ce qui explique que beaucoup de ces bébés naissent dans les toilettes.
Non préparées à la réalité, ces femmes sont souvent en état de choc ce qui peut les conduire à ressentir des pulsions infanticides.
Comme ce sujet est « tabou » il n’est, ni vraiment défini, ni même claiement identifié et par conséquent il ne peut pas bénéficier d’un statut juridique qui lui est propre.
Depuis 2010 il n’est pas considéré comme une pathologie mais comme un symptome venant d’une souffrance psychique enfouie profondément dans l’inconscient du sujet.
L’infanticide peut être puni de 30 ans de prison mais l’auteur des faits peut aussi être acquitté, tout dépend si le jury reconnait « un déni de grossesse massif » ou pas.
Dans le passé Catherine Ozanne de Meulan a été condamnée et exécutée en 1773
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